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Art et Migrations #1 Le singe et la centauresse. Mondialisation ibérique, circulations des arts et métissage

 

La séance #1 du séminaire « Arts et Migrations » du Jeudi 4 novembre 2021, s’intitule « Le singe et la centauresse. Mondialisation ibérique, circulations des arts et métissage ».

Cette séance ouvre le cycle de conférences coorganisé chaque année par le laboratoire Migrinter et l’Espace Mendes France, à Poitiers, qui portera pour cette saison 2021-2022 sur « Arts et migrations ».

Nous écouterons « Le singe et la centauresse. Mondialisation ibérique, circulations des arts et métissage », par Serge Gruzinski, historien, directeur de recherches émérite au CNRS, directeur d’études à l’EHESS Paris. Notre intervenant sera à distance, mais le dispositif permettra d’échanger avec lui à la suite de sa conférence.

Résumé :

Il s’agit de remettre la migration des arts de la Renaissance vers le Nouveau Monde dans le cadre et les dynamiques de la première mondialisation en insistant, d’une part, sur les rapports entre colonisation européenne et invasion artistique et, d’autre part, sur les réponses indigènes qui prennent toutes la forme de créations métisses.
La scène se passe au XVIe siècle entre la péninsule ibérique et le Mexique alors que, on l’ignore trop souvent, se met en place le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

La conférence est ouverte au public et nécessite une réservation (gratuite) sur le site de l’EMF ici.

Les organisateurs : Brenda Le Bigot, Jordan Pinel et Héloïse Morel

Affiche_Conf_EMF_SingeCentauresse

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Le site de Migrinter fait peau neuve !

Le site vient d’être restructuré. La charte graphique et le logo ne sont pas encore mis en place, et vos idées et suggestions sont les bienvenues.

L’ancien logo : 

logo_migrinter_jusqu_2021
La logo de MIGRINTER jusqu’en 2021

Voici en vrac les propositions de logo présentées dans le questionnaire qui circule.

Migration et environnement #4 Représenter l’environnement par le Jeu de Reconstruction Spatiale

La quatrième séance du cycle de séminaire « Migrations et environnement » est programmée le jeudi 19 octobre à 14h (report de la séance initialement prévue le jeudi 6 avril à 14h) en salle Mélusine de la MSHS, autour du thème : représenter l’environnement par le Jeu de Reconstruction Spatiale (JRS).
Cette séance participative, au format un peu inhabituel, se déroulera comme suit :
– Présentation du JRS par Louis Fernier et Anne-Christine Bronner (Ingénieure de recherche CNRS, UMR SAGE, Strasbourg)  (30 minutes)
– Expérimentation du JRS par les participants, en petits groupes (1h)
– Retours sur les apports et limites du JRS pour appréhender les représentations des migrations et de leur environnement, par A.-C. Bronner
La thématique est bien sûr l’occasion de croiser les réflexions de l’axe 3 du projet de laboratoire sur les représentations des migrations.

 

En espérant vous voir nombreux,
Camille Hochedez et Louis Fernier
Séance 4 de Migration et Environnement : le Jeu de Reconstruction Spatiale

Exposition 𝗔𝗙𝗥𝗜𝗖𝗔𝗡 𝘞𝘖𝘙𝘒𝘗𝘓𝘈𝘊𝘌𝘚

Une exposition photographique à découvrir du 14 février au 12 mars 2023 à l’Espace Mendès France – Poitiers, dans le cadre du Festival Filmer le Travail et de la Saison de l’Institut des Afriques 2023.

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Que voit-on et que sait-on du travail en Afrique ? Quelles images attirent le regard des professionnels de l’image, des chercheur·euse·s, des documentaristes ou des photographes ? Quelles images souhaite-t-on transmettre et à quel public ? Bref, en quelques photographies, que peut-on dire du travail sur le continent ? Cette exposition intitulée 𝗔𝗙𝗥𝗜𝗖𝗔𝗡 𝘞𝘖𝘙𝘒𝘗𝘓𝘈𝘊𝘌𝘚 s’inscrit dans une réflexion scientifique plus large qui propose de répondre à ces questions.

Cette exposition est proposée dans le cadre du Festival Filmer le Travail et de la Saison de l’Institut des Afriques, en partenariat avec l’Espace Mendès France, le laboratoire Migrinter – CNRS, université de Poitiers, LAM – Les Afriques dans le Monde, l’Institute for Social Research in Africa (IFSRA) et l’Institut Français de recherche à Nairobi.

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L’exposition Migrations en images présentée à l’UFR SHA

L’exposition « migrations en images » sera présentée en 2023 à l’UFR Sciences Humaines et Arts, université de Poitiers :

du 18 janvier au 28 février en centre-ville, Bâtiment E18, niveau 4, espace d’exposition de l’UFR SHA, 8 rue René Descartes, Poitiers. Une inauguration est prévue le jeudi 26 janvier à 18h.du 1er mars au 14 avril, sur le campus, bâtiment A4, 3 rue Théodore Lefevbre, Poitiers.

L’exposition « Migrations en images » propose un ensemble de cartes, photographies, dessins et croquis commentés et issus de recherches des membres du laboratoire Migrinter (Unité mixte de recherche du CNRS et de l’université de Poitiers). À partir d’une multitude de terrains, l’exposition a pour objectif de restituer au fil des années des résultats d’enquêtes, de séjours d’études et d’observations effectués autour de parcours migratoires – parfois complexes – d’enfants et d’adultes, de territoires frontaliers, de situations éphémères, d’espaces urbains et ruraux marqués par ces diverses expériences migratoires.

Après une première exposition en 2019, Migrinter propose, une deuxième vague pour cette exposition, avec le concours de la commission Culture et Vie associative de l’UFR SHA.

Espace d’exposition de l’UFR SHA

Parcourir l’exposition virtuelle de 2022/2023

Parcourir l’exposition virtuelle de 2019/2020

Arts et Migrations (suite) #2 Restituer les œuvres d’art

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Restituer les oeuvres d’art, l’Afrique en quête de ses chefs d’oeuvres.
 
Nous avons le plaisir de vous annoncer pour le  Jeudi 5 janvier – 18h30 la projection du documentaire Restituer, l’Afrique en quête de ses chefs d’œuvres (2021, 81 min, Cinétévé / ARTE France / TV5 Monde) réalisé par Nora Philippe, suivi d’échanges entre la réalisatrice et Elise Pape, chercheuse associée au laboratoire d’anthropologie politique, UMR 8177, École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Paris et Fellow de l’Institut convergences migrations.
 
L’inscription est obligatoire.  Le lien avec l’accès au billet est le suivant : https://emf.fr/billetterie/?event_id=713293
 
 

C’est l’histoire de plus d’un siècle de pillages coloniaux et d’appropriation d’œuvres d’art par l’Europe. De combats incessants depuis l’Afrique pour les retrouver. Et de grands musées qui célèbrent les arts africains mais gardent jalousement leurs trésors. Nous oublions souvent que les musées occidentaux possèdent des centaines de milliers d’objets et d’œuvres qui ont, pour la plupart, quitté l’Afrique subsaharienne pendant la colonisation. Masques, statues, restes humains, fossiles, bijoux… Dans la course nationaliste, les pays européens ont cherché à partir de la fin du 19e siècle à édifier les musées les plus grandioses et les plus riches en collections. En 2018, un rapport commandité par la présidence française aux penseurs Felwine Sarr et Bénédicte Savoy provoque une déflagration. L’heure des restitutions définitives semble avoir sonné. Les pays européens se disent alors prêts à rendre. Les musées africains se multiplient et préparent les retours. Le temps de l’action, pourtant, s’étire. Le spectre colonial continue de hanter cette géopolitique complexe. Les Etats européens tiendront-ils leurs promesses ?

 

Élise Pape est chercheuse associée au Laboratoire d’Anthropologie Politique (UMR 8177) à l’EHESS à Paris et Fellow de l’Institut Convergences Migrations. Ses recherches socio-anthropologiques portent principalement sur les transmissions intergénérationnelles dans des familles migrantes, les politiques publiques concernant les migrant-e-s et leurs descendant-e-s en France et en Allemagne et les mémoires (post)coloniales. Depuis 2016, elle s’intéresse plus particulièrement aux restitutions d’objets muséaux issus de pays anciennement colonisés ainsi qu’aux rapatriements de restes humains issus d’anciennes colonies se trouvant actuellement dans des institutions publiques en France et en Allemagne.

 

Nora Philippe est réalisatrice, curatrice, productrice et enseignante. Elle a réalisé Restitution en 2021, Like dolls, I’ll rise (2018) qui a été sélectionné dans 30 festivals de quinze pays, Pôle emploi, ne quittez-pas (2014) et Les Ensortilèges de James Ensor (2011). En tant que curatrice d’art, elle réalise un travail à partir des “archives de l’ordinaire”, de la culture matériel et intime. Elle a été commissaire de l’exposition Poupées noires en 2018 à la Maison rouge à Paris et auparavant, elle a organisé Filmer la frontière, des films à propos de l’immigration présentés dans les universités américaines entre 2016 et 2017.

En partenariat avec le festival Filmer le travail

 

 

CIMODYN [2022-2024]

projet CIMODYN

Circulations Internationales, MOdes d’habiter et DYNamiques urbaines à Quito et Bogota

Lien vers site Web : https://cridup.pantheonsorbonne.fr/projets-recherche/cimodyn

Démarrage du projet : Janvier 2022

Participation de :

  • Naik MIRET MCF HDR Migrinter
  • Gloria Patricia RAMIREZ BOLANOS, PHD INED, en co-direction MIGRINTER/INED
  • Françoise DUREAU Membre associée à MIGRINTER

Porté par PARIS 1 / CRIDUP

Financé par l’ICM –

logo ICM

 

 

Publications de l’Observatoire de la Migration de Mineurs

Logo de l’OMM
 
 
La fin de l’année 2022 approche, temps de vous partager les dernières productions de l’Observatoire de la Migration de Mineurs (et de jeunes), projet créé en 2014 au sein du laboratoire Migrinter. 
N’hésitez pas à faire circuler ces productions, surtout dans l’intérêt et reconnaissance du travail et de la parole des jeunes que nous accompagnons. 
 
 
– Le clip de la belle chanson Y a du bon y a du mauvais’ (sous-titré en EN et ES) produite en collaboration avec Alpha Records 86 : https://www.youtube.com/watch?v=vSFDHhxH9bE 
 
– Le livre en téléchargement gratuit ‘Mi Vida- Mon combat‘ (en FR) et un entretien vidéo de la très touchante jeune auteure comorienne Soiyarta Attoumani : https://o-m-m.org/index.php/2022/12/05/publication-de-mi-vida-mon-combat-de-soiyarta-attoumani/ 
 
– La vidéo (sous-titres en FR à activer sur Youtube) présentant le réseau d’accueil citoyen du Puerto de Santa Maria au sud de l’Espagne. Une belle image du partage solidaire entre personnes locales et jeunes migrants, surtout marocains: https://www.youtube.com/watch?v=Azq0be0ZYlo&t=18s 
 
– La video (en FR) de présentation du livre ‘Sur le chemin de mes rêves’ (Dacres éditions, 2022) du jeune auteur camerounais Baba Fotso Toukam Junior (a.k.a. Luciano Tanger 997), basé à Saint Sebastien, en Espagne : https://www.youtube.com/watch?v=Fkz4IjA4pEo&t=51s 

ICAR – Incertitudes CARTographiques [2022-2024]

ICAR – Incertitudes CARTographiques est un projet financé pour 18 mois [sept. 2022-Mars 2024] par l’Université de Poitiers dans le cadre de l’appel à projet UP-SQUARED ‘Impulsions » ; il est porté par Claire PORTAL du MIMMOC.

Il s’inscrit dans la thématique de l’axe 3 du laboratoire avec un focus sur la représentation cartographique et l’incertitude inhérente aux récits de migration.

Le projet ICAR vise à interroger l’incertitude cartographique, suivant plusieurs angles complémentaires : (i) représenter des espaces non désignés ou non reconnus, (ii) déterminer la juste échelle spatiale et temporelle de représentation de l’incertitude, (iii) rendre sensible des lieux dont l’avenir est incertain et questionne, (iv) débattre de l’incertitude épistémique quant à l’objet cartographique lui-même : une carte numérique, une carte mentale valent elles un plan cartographique imprimé sur papier ?

Ce projet s’inscrit dans une dimension transversale et interdisciplinaire croisant les approches et les pratiques civilisationnistes (études culturelles) et de géographie critique finalement déjà usités mais très peu étudiées et surtout, sans que des collaborations fructueuses ne soient engagées entre ces disciplines. La cartographie s’inscrit ici comme média (inter)disciplinaire permettant de croiser les différentes lectures du Monde et d’en dégager des langages communs.

Les deux principaux laboratoires partenaires – le MIMMOC (Mémoires, Identités, Marginalités dans le Monde Occidental Contemporain, UFR Lettres et Langues) et MIGRINTER (Migrations Internationales, espaces et société, UFR Sciences Humaines et Art) appartiennent à l’université de Poitiers et leurs travaux impliquent à la fois une relation forte à l’espace et aux sociétés mais aussi aux représentations cartographiques.

ICAR_projet

 

Migration et environnement #3 Aménité environnementale

Camille Hochedez et Louis Fernier ont organisé la troisième séance du cycle de séminaires « migrations et environnements » sur le thème de l’« aménité environnementale » et son implication dans les migrations de populations et les modifications de l’environnement.

Elle a eu lieu le jeudi 15 décembre de 14H00 à 17 H00 en salle Mélusine, à la MSHS de Poitiers.

Ci-dessous, retrouvez l’affiche de cet événement ainsi que les interventions disponibles en podcasts :

  • Introduction de Camille Hochedez (MCF en Géographie, université de Poitiers)
Camille Hochedez : quelques définitions et mise en question de la notion d’aménité, a fortiori environnementale.
  • Frédéric Richard (MCF HDR en Géographie, université de Limoges), [mettre lien]
Frédéric Richard : le capital environnemental et son rôle dans la gentrification rurale.
  • Margaux Verove (Doctorante en Géographie, université de Caen-Normandie)
Margot Vérove : une aménité sous contrainte reste-t-elle positive ?
  • Naïk Miret (MCF HDR en Géographie, université de Poitiers)
Naik Miret : effets des aménités sur les migrations en milieu urbain.
séminaire_15dec2022_Migrations_et_Aménités_Environnementales

Migration(s): Frontières – cinéma et rencontre scientifique

 
Cette rencontre, organisée par Le Toit du Monde, Filmer Le Travail, le cinéma Le Dietrich et en collaboration avec le laboratoire Migrinter, aura lieu à Poitiers les mardi 13 et mercredi 14 décembre prochains.
 
 
 

MARDI 13 Décembre 20h – Cinéma le Dietrich

5,50€ / 4€ tarif réduit / 3€ le Joker

Pot convival offert !

Programme de huit courts métrages mêlant films documentaires, de fiction et d’animation.

MERCREDi 14 Décembre 18h – Le Toit du Monde

Entrée libre

Rencontre avec des chercheur.e.s du laboratoire Migrinter de poitiers, spécialisé dans l’étude des migrations internationales, et la cinéaste Séverine Sajous

Soutenance de Thèse de Lucie BACON

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Cher-e-s toutes et tous,

 

Je suis heureuse de vous annoncer la soutenance de ma thèse de doctorat en géographie intitulée :

 

La fabrique du parcours migratoire sur la route des Balkans

Co-construction des récits et écritures (carto)graphiques

 

Cette soutenance est l’aboutissement d’une recherche menée depuis octobre 2014, sous la direction de Nelly Robin et Pierre Sintès.

 

Elle aura lieu le lundi 12 décembre 2022, à 14h30, dans la Salle des Conférences, à la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Poitiers.

 

La soutenance sera suivie d’un pot. Pour une meilleure organisation, merci de me faire part de votre présence (ici).

 

Pour celles et ceux qui ne pourront pas se déplacer, voici le lien pour y assister à distance si vous le souhaitez : 

 

Numéro de la réunion (code d’accès) : 2730 612 0096

Mot de passe de la réunion : CMtJNyaj653

 

Le jury est composé de :

 

Sébastien Caquard, Professeur des Universités, géographe (Université Concordia)


Frédéric Piantoni, Maître de conférences, géographe, Habiter (Université de Reims Champagne-Ardenne)

Nelly Robin, Directrice de recherche, géographe, Ceped (IRD-Paris Cité)


Cyril Roussel, Chargé de recherche, géographe, Migrinter (CNRS-Université de Poitiers)

Lakhdar Sais, Professeur des Universités, HDR, informaticien, Cril (CNRS-Université d’Artois)

Pierre Sintès, Maître de conférences, HDR, géographe, Telemme (CNRS-Université d’Aix-Marseille)

 

Résumé

 

Cette thèse de géographie analyse le parcours migratoire sur la route des Balkans, à la lumière de la parole des migrants, par la médiation du récit migratoire. Dans un contexte d’externalisation du contrôle des flux migratoires vers l’Union européenne, je propose de placer l’expérience du déplacement au cœur de l’analyse, afin de répondre à la question suivante : comment les migrants parviennent-ils à parcourir la route des Balkans, un espace où les États, par l’intermédiaire d’outils de contrôle, tentent de les interrompre ? Ainsi cette recherche questionne le déterminisme politique sur lequel se fonde cette externalisation, qui repose sur l’idée sous-jacente que le contrôle façonnerait les choix des migrants, et par voie de conséquence, hypothèquerait l’accomplissement de leurs parcours. À l’inverse, je soutiens la thèse selon laquelle le parcours migratoire relève d’une fabrique : les migrants parviennent à construire la continuité de leur parcours, là où le politique tente d’introduire des ruptures. Ce questionnement est posé dans une période qui constitue un temps fort de l’histoire de la route des Balkans : de septembre 2015 à fin août 2016, au moment de ladite « crise migratoire », lorsque l’intensité des flux migratoires est sans précédent dans la région (près de 900 000 migrants enregistrés selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés) et lorsque les États des Balkans instaurent un dispositif politique inédit dans la région, le « corridor ». En accordant une place centrale à la parole des migrants, cette recherche contribue à la compréhension du parcours migratoire et à l’enrichissement de sa conceptualisation. Elle participe aussi aux réflexions éthiques développées autour de l’approche biographique. Enfin, elle place au centre de l’écriture scientifique une diversité de (carto)graphies. En cela, elle réaffirme la portée heuristique de ces outils qui constituent les points de départ et d’aboutissement du travail du géographe.

 

Au plaisir de vous y retrouver,

 

Lucie Bacon

 

***

 

Dear everyone,

 

I am pleased to tell you that I will defend my PhD thesis in Geography, entitled :

 

Crafting the migratory journey on the Balkan route

The co-construction of narratives and (carto)graphic texts

 

This is the result of long-term research, conducted since October 2014, under the supervision of Nelly Robin and Pierre Sintès.

 

It will take place on Monday, 12th of December 2022, at 2:30 pm, in the Conference Room, at the Maison des Sciences de l’Homme et de la Société, in Poitiers (France).

 

This presentation will be followed by a drink; for a better organization, please let me know about your presence (here).

 

For those who can’t come to Poitiers, here is the link to access videoconference :

 

Meeting Number : 2730 612 0096

Meeting Password : CMtJNyaj653

 

The jury is composed of :

 

Sébastien Caquard, Professor, Geographer (University of Concordia)


Frédéric Piantoni, Lecturer, Geographer, Habiter (University of Reims Champagne-Ardenne)

Nelly Robin, Research Director, Geographer, Ceped (IRD-Paris Cité)


Cyril Roussel, Research Fellow, Geographer, Migrinter (CNRS-University of Poitiers)

Lakhdar Sais, Professor, HDR, Computer science, Cril (CNRS-University of Artois)

Pierre Sintès, Lecturer, HDR, Geographer, Telemme (CNRS-University of Aix-Marseille)

 

Abstract

 

This Phd thesis in geography analyses the migratory journey on the Balkan route, in the light of the migrants’ words, mediated by migration narratives. Whilst the European Union outsources the control of the migration flows entering its space, I propose to locate the experience of displacement at the core of the analysis, in order to answer the following question: how do migrants succeed in crossing the Balkan, a space where states attempt to interrupt them with the help of control instruments? Hence this research challenges the political determinism on which the outsourcing is based, and its underlying assumption that control shapes migrants’ choices, and consequently impedes the success of their journey. On the opposite I argue that a migratory journey is the outcome of a craft : migrants manage to maintain the continuity of their journey, despite the introduction of ruptures by the political. This question is raised at a milestone of the Balkan route’s history: from September 2015 to end of August 2016, at the period of the so-called “migratory crisis”, a moment of unprecedented migratory flows’ intensity in in the region (900,000 migrants registered according to the UNHCR) and of enforcement of a unique political apparatus by the Balkan states: the “corridor”. By bringing front the migrants’ words, this research contributes to a deeper understanding and a further conceptualisation of the migratory journey. It participates too to the ethical reflections around the biographical approach. Finally it centres a diversity of (carto)graphies in scientific writing. In that sense, it reaffirms the heuristic scope of visual tools, which constitute the starting point as much as the outcome of a geographer’s work.

 

Looking forward to seeing you there,

 

Lucie Bacon

 

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