Le projet scientifique

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Le projet de l’équipe trouve sa cohésion scientifique autour de l’objet « migration ». Il se construit dans l’articulation entre recherche, formation, documentation, et information scientifique et technique.

Le projet se décline en trois axes :

1. Mobilité, ancrage et dynamiques spatiales

Par une approche multiscalaire et temporelle des mobilités, il s’agit d’éclairer la dynamique de transformation des espaces de vie par les pratiques sociales des migrants en qualifiant les lieux qui les composent et les mobilités qui les connectent.  Tout en poursuivant l’étude de ces changements dans les espaces urbains, cet axe développe aujourd’hui des problématiques relatives aux dynamiques migratoires dans les espaces ruraux et aux questions articulant les dimensions environnementales et les migrations. Il s’intéresse également aux rôle des inégalités dans les dynamiques migratoires. Les notions de routes et de lieux sont indissociables pour appréhender l’ensemble du parcours migratoire et dépasser une analyse s’appuyant sur les découpages des États nations.

Parcelle d'Aïcha, réfugiée afghane, sur le jardin municipal de Varsangen à Malmö, 2018 - 
crédit : Camille Hochedez
« Parcelle d’Aïcha, réfugiée afghane, sur le jardin municipal de Varsangen à Malmö, 2018″© Camille Hochedez

2. Normes en migration et migration des normes

Cet axe met en avant la question des normes (juridiques, sociales, mais aussi des catégories statistiques), de leur production (par les politiques et les acteurs sociaux), de leur exercice ou contournement (pratiques administratives et judiciaires), et ce depuis les institutions internationales, les États, jusqu’aux migrants sans oublier les acteurs de la société civile. La problématique de l’axe permet également de renforcer l’intérêt des approches localisées, et d’interroger les tensions entre autonomie et contraintes des acteurs.

3. Les représentations des spatialités migratoires

Ce nouvel axe interroge les canaux de mise en visibilité de l’expérience migratoire. Il s’inscrit dans une tradition ancienne au sein du laboratoire d’exploration des phénomènes migratoires à travers les outils cartographiques, et plus largement, à travers les images, les matériaux multimédias (sons, vidéos, etc.). Il s’articule aux deux autres axes en questionnant les matériaux qui se transforment au fur et à mesure de la démarche de recherche : des matériaux empiriques que nous recueillons, aux matériaux analytiques que nous produisons et diffusons.

Lien vers le projet détaillé à télécharger

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