Les représentations des migrations #7 Migrations et représentations enfantines

La prochaine séance du séminaire de laboratoire « Les représentations des migrations » aura lieu jeudi 11 avril 2024, de 14h à 17h, en salle Troubadour.
Elle portera sur « Migrations et représentations enfantines » à partir de deux interventions croisées :
  • Patricia MOTHES (maîtresse de conférences en sciences de l’éducation à l’ICT Toulouse) : « Littérature de jeunesse et migration : une construction stéréotypée de la figure du migrant? »
  • Anne-Cécile OTT (chercheure postdoctorante au Centre Émile Durkheim, Université de Bordeaux) : « Mobilités, migrations et construction des représentations du monde chez les enfants »
Affiche_Migrations et représentations enfantines_11avril

Les représentations des migrations #6 Sauver des vies en méditerranée

Laboratoire Migrinter » Manifestations » Séminaires » Représentation des migrations

La séance #6 du séminaire « Les représentations des migrations » du Jeudi 7 Octobre 2021, s’intitule « Sauver des vies en Méditerranée ».

  • la 6ème séance du séminaire Les représentations des migrations de 14 h 00 à 17h 00 avec Arnaud Banos (géographe, directeur de Recherche CNRS), Antoine Laurent (Marin sauveteur) et Maud Veith (photographe)
  • puis à partir de 18 h 00 à 20 h 00 à la maison des étudiants (MDE), visite de l’exposition Ils arrivent pieds nus par la mer de Maud Veith
Affiche de l'exposition du 7 octobre 2021 - Ils arrivent nus par la mer.
Affiche de l’exposition
Présentation d’Antoine Laurent
Présentation de Maud Veith
Maud Veith
Présentation de Arnaud Banos
Arnaud Banos
Antoine Laurent
Antoine Laurent

Les représentations des migrations #5 Filmer les migrations

La séance #5 du séminaire « Les représentations des migrations » du mardi 18 mai 2021, s’intitule « Filmer les migrations ».

Lien de connexion : https://univ-poitiers.webex.com/univ-poitiers/j.php?MTID=md5e8535de9929bec2bd5360ef1603323

Présentation de la séance

Le séminaire de Migrinter « Les représentations des migrations » a permis durant l’année 2019 d’engager une discussion collective autour d’un objet travaillé depuis longtemps au sein du laboratoire. Les séances portant sur la cartographie, la BD et la photographie ont exploré une diversité de supports en soulignant des enjeux aussi divers que l’évolution historique des représentations matérielles des migrations, la place du migrant ou de la migrante dans ce processus de mise en images, ou encore la co-construction de ces représentations entre monde scientifique et artistique. L’année 2000 a conjugué pratique et théorie, en s’ouvrant sur un atelier de cartographie expérimentale et en se poursuivant par une réflexion collective approfondie introduisant l’objet « représentation » dans le nouveau projet scientifique de Migrinter. La reprise de ce séminaire en 2021 sera sous le signe du mouvement, interrogeant les représentations des migrations au prisme des images animées, et plus précisément, du film. Nous avons le plaisir d’accueillir pour cette séance deux chercheur.se.s qui sont aussi des réalisateur.trice.s. Nous échangerons avec eux autour de deux films qu’il et elle ont chacun.e réalisés, et que nous proposons de visionner grâce aux liens ci-dessous avant la séance.

Programme

« Travailler les regards. Retour sur des expériences documentaires et le film l’Encyclopédie  des Migrants. »

Benoît Raoulx (MCF HDR ESO Caen – Réalisateur – Responsable programme « Film et Recherche En Sciences Humaines et sociales (FRESH) MRSH Caen / MSHB Rennes / Centre anthropologie Université de Sousse)

Échanges à partir du film L’Encyclopédie des migrants, co-réalisé par B. Raoulx et Frédéric Leterrier, au sein du projet artistique initié par Paloma Fernández Sobrino et coordonné par l’association L’âge de la tortue, 68 min, accessible ici : https://www.canal-u.tv/video/la_forge_numerique/l_encyclopedie_des_migrants.37231

« The People Behind the Scenes. Essai filmique sur l’imaginaire collectif des migrations. »

Elsa Gomis (Réalisatrice – Docteure en Film Studies – Co-éditrice de la section « en image » du journal De Facto de l’Institut Convergence Migrations)

Échanges à partir du film The People Behind the Scenes de Elsa Gomis, 77 min, accessible avec le mot de passe TPBTS : https://vimeo.com/378558701

Les représentations des migrations #4 Ateliers de cartographie expérimentale

La séance #4 du séminaire « Les représentations des migrations » du lundi 3 au mercredi 5 février 2020, s’intitule « Ateliers de cartographie expérimentale ».

Le séminaire dédié aux « Représentations des migrations » que le laboratoire a mis en place depuis l’année 2019, ouvre un espace de réflexion sur la thématique des représentations associées aux migrations internationales. La première séance du 4 avril 2019 a inauguré́ ce séminaire en abordant « Les enjeux de la cartographie ». Les interventions croisées de Nicolas Lambert et Françoise Bahoken ainsi que les échanges avec la salle, ont montré́ toute l’importance des choix techniques opérés par les cartographes.

Pour cette 4ème séance du séminaire est organisé un Atelier de cartographie expérimentale (uniquement sur inscription). Depuis deux ans, les Ateliers de cartographie expérimentale (ACE) proposent des temps de création cartographique et d’expérimentation. Ces rencontres cartographiques sont animées par un trio de cartographes composé de Florence Troin (CITERES, CNRS & Univ. Tours), Anne-Christine Bronner (SAGE, CNRS & Univ. Strasbourg) et Philippe Rekacewicz (visionscarto & Univ. Helsinki).

À cette occasion, sera organisée une conférence inaugurale ouverte à tou.te.s intitulée « Écrire le Monde/Mapping the World » consacrée aux travaux de l’artiste plasticienne Patricia Loué (http://patricialoue.fr) dont les productions portent sur les territoires. Philippe Rekacewicz (https://visionscarto.net/_philippe-rekacewicz_) interviendra également pour instaurer un dialogue entre art et cartographie.

Elle se tiendra le 3 février 2020 en Salle des conférences (MSHS de Poitiers) et débutera à 15h15.

Programme de l'atelier

Les représentations des migrations #3 Dessiner pour comprendre autrement les migrations

La séance #3 du séminaire « Les représentations des migrations » du Jeudi 14 novembre 2019, s’intitule « Dessiner pour comprendre autrement les migrations ».

Pour cette 3ème séance du séminaire « Les représentations des migrations », Chowra Makaremi (anthropologue, chargée de recherche CNRS, IRIS / EHESS) et Taina Tervonen (journaliste indépendante) participeront au débat.

Depuis le début des années 2000, le thème des migrations n’a cessé de prendre de l’importance dans la bande dessinée ; voir à titre d’exemple Là où vont nos pères de Shaun Tan dont l’œuvre a été récompensée en 2008 par le Fauve d’or au festival international de la bande dessinée d’Angoulême, ce dernier récompensant le meilleur album de bande dessinée publié en français l’année précédente. La bande dessinée permet ainsi de rappeler des histoires passées devenant une « alliée pédagogique de la transmission de l’histoire de l’immigration » (Derber , 2013).

Dans des perspectives plus contemporaines, elle donne aussi la possibilité d’appréhender différemment des situations migratoires qui sont souvent abordées dans les médias ou la littérature scientifique. C’est ainsi que des chercheurs se sont joints à des dessinateurs pour diffuser une partie de leurs travaux (Bouagga ;Mandel, 2017 ; Geffroy ; Lessault, 2019).

Elle permet enfin de découvrir et comprendre l’actualité, à partir d’enquêtes, reportages et documentaires comme la revue Dessinée le propose chaque trimestre.

Parmi les deux intervenantes de la 3ème séance du séminaire « Les représentations des migrations », nous accueillerons tout d’abord Chowra Makaremi qui – avec Matthieu Parciboula – viennent de publier Prisonniers du passage (ed. Steinkis, Paris, 2019). Ainsi à travers cette publication, il s’agit de questionner le processus de conception d’un roman graphique à partir d’une thèse de doctorat en anthropologie, à savoir comment se construit un scénario en reprenant la progression d’un travail scientifique qui – ici en l’occurrence – s’intéresse au dispositif de détention des étrangers à l’aéroport Charles de Gaulle à Roissy ? Comment mettre en scène des personnages à partir de différents parcours évoqués dans le travail scientifique, et construire le lieu vécu ou le dispositif avec ses multiples acteurs comme élément central de l’histoire ?

Puis nous accueillerons Taina Tervonen, journaliste, qui depuis 20 ans travaille sur les migrations. Collaboratrice à la revue Dessinée, elle nous fera part de son questionnement sur sa responsabilité quant aux images qu’elle participe à véhiculer et à la façon dont elle peut agir sur ces images. La recherche de diverses formes de narration participe aussi de cette réflexion. La BD offre en effet des possibilités qui lui sont propres : les images sont fabriquées par le dessin où des temporalités et lieux peuvent être mélangés. Il est possible de jouer sur des « voix off », et utiliser différents registres de dessins pour plusieurs couches de narration, etc. Cela permet de traiter des sujets complexes avec la simplicité qu’impose le dessin. Cela oblige également à penser la question de l’incarnation du narrateur et des personnages. La BD permet enfin de travailler autrement sur le terrain. Bénéficiant d’un capital sympathie important dans la plupart des coins du monde, elle permet d’approcher un plus grand nombre de lecteurs, et ce différemment.

Références :

Derber, Peggy (2013) La bande dessinée, alliée pédagogique de la transmission de l’histoire de l’immigration, Hommes & migrations, n°1303, pp. 170-171.

Bouagga, Yasmine ; Mandel, Lisa (2017) Les nouvelles de la Jungle de Calais, Paris, Casterman

Geffroy, Damien ; Lessault, David (2019) Village Global,Paris, Steinkis Éditions.

Les représentations des migrations #2 La photographie en question

La séance #2 du séminaire « Les représentations des migrations » du mercredi 19 juin 2019, s’intitule « La photographie en question ».

Ancrées dans les démarches de terrain, les recherches sur les migrations mobilisent largement la photographie. Lié aux méthodes d’observation, l’outil photographique s’avère également un puissant vecteur de représentation des migrations. L’appareil photo se révèle bien souvent comme instrument du regard, premier capteur d’appréhension de la réalité à saisir (Calbérac, 2010). Ensuite, les photographies réalisées « sortent » du terrain pour alimenter les analyses et productions scientifiques. Mais malgré son omniprésence, cet outil suscite assez peu de commentaires de la part les chercheurs. Comme l’indique S. Conord « Le contexte de la prise de vue, les choix du cadrage photographique et de l’angle de vue, la méthode de recueil des données visuelles, le rôle de la prise de vue dans la relation vécue entre l’observateur et son terrain sont rarement interrogés, commentés. » (2007, p. 11). Quels choix déterminent la pratique photographique sur le terrain ? Quels sont les différentes places que peuvent prendre les photographies dans une démarche d’enquête, de l’illustration à la production de données ? Comment s’articulent le positionnement du photographe avec l’éthique de terrain ? Enfin, comme l’avènement du numérique a-t-il pu modifier les liens entre photographies et études migratoires, aussi bien en terme de prise de vue que de diffusion ? Au-delà de ses liens avec l’enquête de terrain, la photographie peut aussi être un objet d’analyse, en tant qu’ « images sociales » (La Rocca, 2007). Les chercheurs décryptent alors les photographies réalisées par les migrants et diffusées sur les réseaux sociaux, mais aussi les images médiatiques qui participent aux représentations sociales du fait migratoires dans les sociétés d’accueil. Parfois, la photographie est même un support pour le développement de démarche de recherche participative avec les migrants eux-mêmes, qui deviennent eux-mêmes producteurs de représentations des migrations. Enfin, la photographie questionne le statut du photographe et le travail de recherche collective, à l’interface entre science, art et reportage. Comment la connaissance scientifique s’enrichit et/ou s’hybride à travers des approches et des acteurs issues d’autres sphères ? C’est autour de cet ensemble de questionnements et de projets photographiques divers tant géographiquement que thématiquement, que la 2e séance du séminaire « Les représentations des migrations » propose d’échanger avec des chercheurs et des photographes.

PROGRAMME

10h-12h30

• Propos introductif par Brenda LE BIGOT (géographe, Maîtresse de conférences, Univ. de Poitiers, Migrinter)
« La photographie pratiquée par les ‘’migrinteriens’’, aperçu réflexif »

• William BERTHOMIERE (géographe, chercheur CNRS, Laboratoire PASSAGES), Christophe IMBERT (Professeur, Université de Rouen / UMR IDEES) et Céline GAILLE (photographe)
« Épreuves photographiques, épreuves de recherche : comment fixer des ancrages incertains ? »

14h-17h

• Frédéric PIANTONI (géographe, Maître de conférences, Univ. de Reims, Ceped)
« La photographie comme pratique de représentation et corpus de recherche sensible appliquée à l‘étude des situations en migration. »

• Jean-François FORT (photographe, Poitiers)
« Des Rohingyas dans les camps du Bangladesh aux migrants à Poitiers, retour sur deux projets photographiques » (titre provisoire)

Les représentations des migrations #1 Les enjeux de la cartographie

La séance #1 du séminaire « Les représentations des migrations » du jeudi 4 avril 2019, s’intitule « Les enjeux de la cartographie ».

Représentations_seance1

Le jeudi 4 avril de 14 heure à 17 heure avec les interventions de Nicolas Lambert (Riate, CNRS, Paris Denis Diderot) et Françoise Bahoken (IFSTTAR, Université Paris Est).

De tous temps, des cartes ont été mobilisées pour se repérer, se déplacer et représenter le monde. La cartographie des déplacements humains apparaît toutefois tardivement, notamment avec les premiers travaux de Charles-Joseph Minard, au milieu du XIXe siècle, figurant des mouvements humains ou des transports à différentes échelles géographiques. Dès lors, elle n’a cessé de se développer, en lien avec un engouement général et soutenu pour la visualisation de données.

La mise en carte des migrations a vu sa pratique profondément renouvelée avec l’informatisation. Cela étant, force est de constater que ses enjeux théoriques, méthodologiques et pratiques perdurent : jeux d’échelles, agrégations, disponibilité des données, lacunes, sémiologie cartographique, etc.

Au-delà de ces aspects purement formels, la carte, en tant que représentation du territoire, n’en est pas pour autant objective. Résultant de choix menés à toutes les étapes de sa construction, la carte traduit un regard particulier sur le réel, soulevant implicitement des enjeux liés à sa rhétorique qui peuvent servir de support à des visions du monde contradictoires, potentiellement conflictuelles.

POUR REVOIR CE SÉMINAIRE

Sur la chaine MIGRINTER : https://videotheque.univ-poitiers.fr/chaine/migrinter/rubrique/apq4dh59b8/video/q41wzblvfnmdfcj8svc9/

DATE

Le jeudi 04 avril 2019

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