Confinement vôtre ! Expériences de repli social et spatial en temps de covid-19
Par Noémie Goux, étudiante et Master 2 Migrations internationales – Université de Poitiers
La pandémie du Coronavirus dont nous essayons de limiter la propagation bouleverse considérablement nos sociétés.
A l’heure où la réaction mondiale face à ce contexte sanitaire inédit tend au repli national et au confinement, quels sont les changements qui s’opèrent dans notre rapport à l’autre et dans notre conception de la mobilité ?
Face à la crainte d’une étendue de l’épidémie, face à la peur pour la société, pour ses proches, pour soi, le concept de repli (social et spatial) nous met à l’épreuve de nouvelles configurations dans nos rapports à l’autre et à l’espace, produisant de nouvelles manières de concevoir l’altérité et la mobilité.
Voici des pistes de réflexion qui tendent à analyser la fragilité de nos relations à l’Autre et à l’Ailleurs ainsi que les mécanismes qui nous font considérer ces notions comme un danger potentiel.
Épreuve spatiale du confinement : quand la mobilité devient dangereuse
S’il a très vite été démontré que la propagation du Covid-19 est, entre autres, le fait de mobilités d’un nombre important d’individus, la réponse de la plupart des États a été de diminuer de manière drastique les circulations et de restreindre considérablement les mobilités de leurs citoyens.
D’après certains géographes analysant les effets du confinement, les mobilités, qui représentaient il y a quelques semaines un droit et une valeur, représentent à présent une menace[1]. Autrement dit, la valeur que la société accorde à la notion de mobilité a changé, les mobilités dites « autorisées » dans ce contexte de confinement ayant la particularité d’avoir une « fonction »[2]. Elles doivent à présent être justifiées. Aussi, comme le précise le géographe Franck Ollivon, des « distinctions sont faites entre les mobilités ». La mobilité n’est alors permise que « parce qu’elle répond à un certain nombre de fonction sociales préétablies », les sorties ne sont autorisées que pour « des motifs restreints, juridiquement définis et à justifier »[3].
Les circulations et échanges qui régissaient le monde hier se voient suspendus aujourd’hui. La perspective de déplacement est limitée, restreinte, contrainte, contrôlée.
Dans un article du Monde Diplomatique datant de 2015[4], des chercheurs faisant état de leurs études sur la mobilité et « l’éloge du mouvement » nous expliquent comment « d’une nécessité biophysique, la mobilité est devenue une caractéristique personnelle nouvelle définie par des choix rationnels en rapport avec la « réalisation de soi » ». Selon cette étude, la mobilité est devenue une notion qui « voisine avec fluidité, créativité, accessibilité pour décrire des projets où il est question de liberté, d’autonomie, d’épanouissement ou de dynamisme ». De fait, la mobilité est considérée comme une valeur sociale positive, symbole d’indépendance, de liberté et source d’accomplissement de soi.
Dans leur ouvrage collectif « Se déplacer pour se situer »[5], un groupe de chercheurs (dirigé par Sandrine Depeau et Thierry Ramadier) s’est attaché à analyser les liens entre mobilité quotidienne et identité sociale. Ainsi, ils démontrent que « se déplacer dans l’espace géographique, c’est exprimer son rapport aux autres par le trajet et le lieu de destination, par le mode utilisé, par son rapport au temps et à ceux que l’on croise lors du déplacement, etc. ». Cette étude tend à comprendre les usages du terme de mobilité que nous faisons et ce à quoi ils renvoient. Aussi, elle nous indique que si, « par exemple, la notion de mobilité tend, dans certaines de ses acceptions, à être synonyme de flexibilité, dans d’autres, elle est synonyme de liberté ou de préférence géographique. Le constat que fait cette analyse est que notre rapport à l’Ailleurs, à l’espace, est intrinsèquement lié à nos relations sociales.
Avec cette conception de la mobilité, la restriction de liberté de déplacements que nous vivons aujourd’hui soulève donc une multitude d’interrogations sur notre rapport aux autres. La notion de repli a entrainé la notion d’immobilité, qui elle-même représenterait un frein à la « réalisation de soi » et à l’interaction avec l’Autre. En ce sens même qu’il restreint considérablement la rencontre aléatoire, le repli « spatial » induit le repli « social ».
Fragilité des relations sociales : quand l’autre représente une menace potentielle
Aussi, c’est dans le rapport à l’autre que des changements de nos sociétés s’observent. Alors qu’un ensemble de précautions sont prises pour éviter que la situation sanitaire ne s’aggrave, le « confinement » et la « distanciation sociale » sont de rigueur. Ces termes illustrent bien ce qui se joue : on prend de la distance avec autrui, on s’éloigne de cet Autre par le biais duquel on se sent exister et avec lequel on se sent appartenir au groupe. Changements de rapports : l’Autre à présent devient potentiellement une menace (et vice versa, je peux représenter une menace pour l’Autre).
Très rapidement, face à l’inconnu et au danger que représente cette crise sanitaire, c’est une prise de distance radicale, un éloignement avec l’autre qui se sont joués, amenant parfois au rejet total et à la stigmatisation de celui-ci, remettant ainsi profondément en question la notion d’altérité.
La curiosité et l’attrait de l’autre ont laissé place à la crainte et au rejet. Le rapport à l’altérité, caractère de ce qui est autre, s’est modifié et renforcé (la notion d’Autre prenant une importance et une ampleur toute nouvelle).
Dans certains médias et sur certains réseaux sociaux, on a pu observer des discours animés par la peur de l’Autre, cet inconnu qui vient d’Ailleurs et qui peut représenter un danger. Bien pire encore, la volonté de certains de vouloir expliquer la cause et de trouver un « responsable » à cette crise inédite les a conduit à dénoncer certains groupes ou individus, par des propos que l’on peut qualifier de haineux, discriminants ou encore de racistes.
Ces réactions mettent en lumière une certaine fragilité de notre système relationnel, la friabilité de nos relations sociales. Cette séparation, cette différenciation avec l’autre animée par la peur, ainsi que la stigmatisation qu’elle provoque créent un regard suspicieux porté sur autrui.
Les travaux de Denise Jodelet[6] sur les mécanismes de construction de la peur et sur les formes sociales par lesquelles elle s’exprime nous interpellent sur le lien entre peur et connaissance de l’objet de notre peur. Ainsi, un des mécanismes de construction de la peur serait en rapport avec ce que nous savons de l’objet de celle-ci : plus nous savons de choses sur la nature de notre peur, plus nous arrivons à la rationnaliser. A l’inverse, plus nous sommes dans l’ignorance quant à l’objet de notre peur, plus intense celle-ci sera. Les diverses études de Denise Jodelet portent sur les conséquences de la peur au sein d’un groupe et sur les rapports sociaux qu’elle entraine. Elle fait le constat que la peur de l’autre renvoie à une peur de l’inconnu, du moins une représentation que l’on aurait de cet autre comme inconnu, et met ainsi en parallèle les formes de la peur et les dynamiques sociales qui se jouent, notamment en temps de crise. Elle met l’accent sur les représentations de l’autre qui sont faites en temps de crise, notamment par les médias, et des effets de différenciation et de stigmatisation qu’elles font naitre.
Si l’on revient au cas de pandémie et de contagion que nous vivons, on observe que ces mêmes mécanismes s’opèrent. Les représentations qui sont faites de l’autre (celui que l’on ne connait pas, ce lui qui vient d’ailleurs) entrainent sa stigmatisation. Ajoutons à cela le fait que dans ce cas précis de propagation du virus, c’est par les échanges avec l’autre que la contagion s’accentue. L’expérience de l’altérité en est totalement reconfigurée.
Dans une publication portant sur les causes et les conséquences de la stigmatisation, Marie-Joseph Bertini avance l’idée qu’une société est « un dispositif sociotechnique rationnel qui se fixe des règles et s’effraie de la possibilité de s’en écarter ». Elle explique ainsi que « toute stigmatisation nous montre, d’une part, que la norme est une attente à la fois cognitive et sociale » et « d’autre part, que le processus de stigmatisation nous permet de comprendre ce que c’est que de faire société, de réaliser que la société est performative au sens où il faut la faire, la fabriquer à chaque instant. »[7]. La différenciation et la stigmatisation jouent ainsi ce rôle d « ’opérateur de socialisation, permettant aux individus de se constituer en opposition à elle »[8].
Aussi, dans ce nouveau cadre social établi en réaction à la propagation du virus, le rejet de l’autre (celui qui enfreint les règles, celui qui fait l’expérience de la mobilité, cet autrui que je ne connais pas) semble permettre l’idée, en jeu de miroir, d’appartenance au groupe.
Si il y a quelques semaines, aider une personne dans la rue à porter ses affaires ou encore se rassembler dans l’espace public étaient des actions légitimes et valorisées positivement par la société, les changements de rapports à l’autre que la crise du coronavirus a fait émerger ont complétement changé la valeur de ces actions.
Mais alors qui incarne cet autre que l’on peut (ou doit) craindre dans ce contexte ? Si les réactions au repli et à la peur sont des changements dans notre rapport entre individus, quel est cet autre qui fait l’expérience de cette mise en altérité ?
C’est notamment dans le rapport à l’étranger, sur les représentations et les interactions qui s’opèrent, que ce contexte nous interpelle et nous invite à (re)penser le concept d’altérité, à analyser ce qui se joue actuellement.
Si le rapport à l’Autre est devenu fragile et la question de l’altérité elle-même devenue sensible, la relation à l’Etranger[9] en est tout autant délicate.
Selon le sociologue et philosophe allemand Georg Simmel, « l’étranger est un élément du groupe lui-même, tout comme le pauvre et les divers « ennemis de l’intérieur », un élément dont la position interne et l’appartenance impliquent tout à la fois l’extériorité et l’opposition »[10]. En d’autres termes, l’Etranger c’est celui qui est à l’intérieur du groupe mais à qui l’on attribue la caractéristique de ne pas en reconnaitre les codes et les logiques. Aussi, « l’étranger est cet Autre proche, qui renvoie en négatif à un Je ou à un Nous qui se construit dans la différence ». Selon Simmel, l’étranger est proche et lointain du groupe en même temps, « ses relations avec le groupe majoritaire oscillant entre proximité et distance »[11]. Le rapport à l’autre, définit comme étranger, est ainsi complexe et fragile : « Ces relations d’altérité entre l’Etranger et le groupe majoritaire seraient davantage renforcées durant des périodes de crise sociale où l’Etranger constitue souvent le bouc émissaire (…).De par sa relation d’intériorité-extériorité avec le groupe majoritaire, l’Etranger n’est jamais en dehors de tout soupçon. »[12]
Face à cette épidémie qui menace l’ensemble des êtres humains, la réaction de certains est le rejet de l’Autre, notamment celui considéré comme étranger, révélant ainsi une certaine fragilité du rapport à celui-ci. Des attitudes et propos discriminants envers des individus nous interpelle sur la différenciation et le rejet fait à l’encontre de l’étranger.
Qui pour mieux incarner cet Autre que l’Etranger lui-même, cet Autre qui vient d’Ailleurs et que l’on ne connaît (ou reconnait) pas ?
Une fois de plus, c’est l’étranger qui est montré du doigt, stigmatisé, étant qualifié par certains médias de « vecteur de propagation » du virus.
En creux, on peut penser que ce relent de stigmatisation de l’étranger comme potentielle menace nous renvoie à notre conception de notre relation avec celui-ci : si les relations sociales se révèlent fragiles, notre rapport à l’Etranger l’est d’autant plus.
Dans son analyse sur l’altérité de l’épidémie[13], Didier Fassin nous explique les mécanismes qui font que « le stigmate vient toujours s’ancrer dans le soupçon et le rejet qui pré-existent à l’épidémie ». Il fait ainsi le constat que face à la peur de la contagion, la désignation d’un « coupable », « propagateur » du virus et la différenciation avec celui-ci sont des comportements sociologiques maintes fois observés (D. Fassin s’inspire ici des travaux de Mickael Pollack[14] sur les dynamiques sociales et représentations au début de l’épidémie du virus du sida).
Il ajoute que « comme l’ont montré les historiens, toute épidémie met à l’épreuve le rapport à l’étranger, en ce qu’il incarne idéalement « l’Autre dangereux » (Clatts et Mutchler, 1989), construit comme différent — donc suspect — et venant d’ailleurs – donc menaçant ». Ainsi, de par ces caractéristiques qui lui sont assignées, l’Etranger apparait sous le « signe de la dangerosité ».
Replacé dans le contexte actuel, la figure de l’étranger est celle de l’individu qui est mobile, et de ce fait qui représente une menace par ses déplacements, qui vient d’un ailleurs que l’on ne connait pas, un ailleurs extérieur au nouveau cadre social en vigueur. Dans ce contexte inédit où chacun peut être un « danger » potentiel, l’étranger incarne donc une menace plus grande encore. Nombreux exemples de prises à partie de personnes de nationalités étrangères pourraient être cités : touristes Italiens à qui l’on refuse l’entrée en Mauritanie, jeunes subsahariens au Maroc, Chinois résidants en France, touristes européens au Sénégal, etc….
Une autre étude de Roland Pfefferkorn sur les « deux figures idéal-typiques de l’altérité » que représentent le « fou et l’immigré »[15] va dans ce sens. En cherchant à comprendre quelles sont les représentations et les relations sociales entretenues avec ces « figures tout à fait à part du groupe », R. Pfefferkorn analyse les mécanismes d’exclusion qui se jouent dans nos sociétés, exclusion qu’il compare à un enfermement symbolique. Selon lui, « l’immigré constitue une menace pour cet ordre (ici, l’ordre juridique et politique national) par le seul fait de sa présence, parce qu’elle vient de l’extérieur. ». Il en découle un « jugement moral », autrement dit un « jugement social », un regard pesant de la société. « La violence symbolique découlant de ce jugement social a pour effet d’isoler davantage encore ». Triste parallèle avec les discours stigmatisant entendus ces dernières semaines.
Nombreuses publications avaient pour cible les populations migrantes, symbolisant cet étranger mobile, cet autre à la marge, venu de l’extérieur et dont on dessine mal les contours.
Si les questions migratoires ont généré ces dernières années une multitude de représentations de l’Autre, la crise que nous traversons actuellement semble amener encore un nouveau regard sur les populations migrantes.
Or, cette place accordée et ce regard porté sur les migrants, ces « étrangers » caractérisés par leur mobilité, n’en disent-ils pas tout autant sur notre rapport les uns aux autres et sur la notion d’altérité dans nos sociétés ?
Cette fragilité de la relation à l’Autre dans un contexte de crise ne serait-elle la preuve d’une fragilité latente de notre relation à « l’étranger » et, en creux, d’un rapport social inégalitaire ?
Conclusion
« Depuis toujours, mais encore plus aujourd’hui, réinventer l’accueil de celui qui nous semble si étranger est devenu une nécessité, d’autant que l’autre dérange nos certitudes, il peut même parfois ébranler notre sentiment – imaginaire – de cohésion ou d’unité. Aussi, la présence et l’accueil de l’étranger aujourd’hui au regard des bouleversements internationaux nécessitent une nouvelle façon de penser, une véritable pensée de l’altérité. »[16]
Re-penser le rapport à l’Autre et questionner sans cesse la notion d’altérité semble crucial dans nos sociétés dont les valeurs sont l’égalité et la liberté, et où la place donnée aux populations migrantes et à celui que l’on nomme l’étranger ne semblent pas encore bien définies.
“Un jour viendra où les masques pourront tomber, les frontières réouvriront et les connexions pourront reprendre – espérons-le plus fortes que jamais. Plein d’amour et prenez-soin de vous”
© The Rebel Bear (Glascow, Ecosse, Royaume-Uni)
[1] Conférence « Les espaces du confinement », Les débats du FIG #1, avec Martine Tabeaud, Franck Ollivon, Michel Lussault, Olivier Clochard et modéré par Thibaud Sardier. Jeudi 16 avril 2020, https://www.youtube.com/watch?v=qIs21TzbTKA
[2] Intervention de Michel Lussault, ibid.
[3] Intervention de Franck Ollivon, ibid.
[4] Le Monde Diplomatique, Simon Borja, Guillaume Courty & Thierry Ramadier, « Prisonniers de la mobilité », janvier 2015, page 3, https://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/BORJA/51970
[5] DEPEAU, Sandrine (dir.) ; RAMADIER, Thierry (dir.). Se déplacer pour se situer. Nouvelle édition [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2011 (généré le 05 mai 2020). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pur/34413>. ISBN : 9782753536746. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pur.34413.
[6] Jodelet Denise, « Dynamiques sociales et formes de la peur », Nouvelle revue de psychosociologie, 2011/2 (n° 12), p. 239-256. DOI : 10.3917/nrp.012.0239. URL : https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-de-psychosociologie-2011-2-page-239.htm
[7] Bertini Marie-Joseph, « Usages épistémiques et sociaux de la stigmatisation. Pour une approche philosophique du concept de stigmatisation », L’information psychiatrique, 2007/8 (Volume 83), p. 663-665. DOI : 10.3917/inpsy.8308.0663. URL : https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2007-8-page-663.htm
[8] Ibid.
[9] Pour reprendre les termes d’Alexander Frame : « Le terme d’« étranger » est défini ici de manière très large, mais en rapport à l’altérité face à un groupe social d’appartenance. Nous entendons donc par « étranger » toute personne considérée, dans une interaction, comme appartenant à un autre groupe national ou ethnique, quel que soit son état civil. Ainsi, le terme d’étranger recouvre, pour ce chapitre, à la fois l’habitant d’un autre pays, le touriste en voyage à l’étranger, le migrant… », Alexander Frame. Penser l’altérité : de l’expérience sensible à la figure sensible de l’étranger. Jean-Jacques Boutaud. Sensible En Communication: Du Cognitif Au Symbolique, ISTE Editions, pp.73-89, 2016. hal-01429803
[10] Simmel, G. (1908). Digressions sur l’étranger. In Y. Grafmeyer & I. Joseph, L’École de Chicago.
Naissance de l’écologie urbaine. (pp. 53–60).
[11] Montgomery, Catherine. « L’étranger dans la cité : les travaux de Georg Simmel et de l’École de Chicago revisités à la lumière de l’immigration maghrébine dans l’espace montréalais (note de recherche). » Anthropologie et Sociétés, volume 41, numéro 3, 2017, p. 87–105. https://doi.org/10.7202/1043043ar
[12] Ibid.
[13] Fassin Didier, Costa-Lascoux Jacqueline, Hily Marie-Antoinette. L’altérité de l’épidémie. Les politiques du sida à l’épreuve de l’immigration. In: Revue européenne des migrations internationales, vol. 17, n°2,2001. Débats contemporains, sous la direction de Jacqueline Costa-Lascoux et Marie-Antoinette Hily. pp. 139-151.
[14]Pollak, M. (1992). Attitudes, croyances et opinions. Sociologie actuelle , 40 (3), 24–35. https://doi.org/10.1177/001139292040003007
[15] Roland Pfefferkorn. Figures de l’altérité : Le fou et l’immigré. Revue des sciences sociales de la France de l’Est, 1994, Figures de l’altérité, pp.154-161.
[16] Conrath Patrick, Ouazzani Maria, « La culture de l’autre, c’est forcément aussi la mienne », Le Journal des psychologues, 2020/3 (n° 375), p. 3-3. DOI : 10.3917/jdp.375.0003. URL : https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2020-3-page-3.htm