Lacroix Thomas

Lacroix Thomas

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Chargé de recherche en géographie au CNRS

Texte libre de présentation

Thomas Lacroix est chargé de recherche en géographie au CNRS. Il travaille sur les relations entre transnationalisme, intégration et développement. Il travaille plus particulièrement sur le transnationalisme maghrébin. Ses thèmes de recherche incluent la relation migration et développement, les théories des migrations et du transnationalisme, la mémoire diasporique, le commerce ethnique, le transnationalisme associatif et familial.

Thomas Lacroix est docteur en géographie et science politique (Université de Poitiers, 2003). Il fut titulaire d’une bourse doctorale Marie Curie au Centre D’Etude des Migrations et de l’Ethnicité (Université de Liège, 2002-2003), d’une bourse postdoctorale Lavoisier au Centre Jacques Berque (Rabat, 2004-2005), d’une bourse postdoctorale Marie Curie au Centre for Research on Ethnic Relations (Université de Warwick, 2005-2007) et d’un contrat de recherche financé par la Fondation Volkswagen à l’International Migration Institute (Université d’Oxford, 2008-2011).

Il a été directeur adjoint de Migrinter (2015-2017). Il est actuellement coordinateur adjoint de la revue Migration Studies et chercheur associé au CERI.

Publications

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Thomas Lacroix is CNRS research fellow in geography. He works on the relationships between immigrant transnationalism, development and integration. He more particularly works on North African transnationalism. His research interest include the migration and development relationship, diasporic memory, migration and transnationalism theory, ethnic business, associational and family transnationalism.

He holds a PhD in geography and political sciences (University of Poitiers, 2003). He was awarded a doctoral Marie Curie fellowship at the Centre for the Study of Migrations and Ethnicity (University of Liège, 2002-2003), a postdoctoral Lavoisier fellowship at the Centre Jacques Berque (Rabat, 2004-2005), a postdoctoral Marie Curie fellowship at the Centre for Research in Ethnic Relations (University of Warwick, 2005-2007) and a research fellowship funded by the Volkswagen Foundation the International Migration Institute (University of Oxford, 2008-2011).

Thomas Lacroix is former Migrinter deputy director. He is currently associate editor of Migration Studies and research associate at CERI.

Arts et Migrations #5 Les arts de l’hospitalité

La séance #5 du séminaire « Arts et Migrations » du Jeudi 3 Mars 2022 s’intitule « les arts de l’hospitalité ».

Table ronde avec les associations Le Toit du MondeGigacircus et Ressources pour les Mineurs isolés étrangers en Vienne (Maison des Trois Quartiers).

Concert à l’issue de la table ronde avec les Young révolution 86.

Cet événement marque un temps des échanges qui se sont engagés depuis novembre 2021 dans le cadre de la thématique « Arts et migrations » qui a guidé le cycle de conférences organisé avec le laboratoire Migrinter (CNRS, université de Poitiers). Interrogeant les liens, les circulations des humains, des œuvres, nous avons débuté avec le contexte historique du métissage du XVIe siècle avec l’historien Serge Gruzinski, « Mondialisation ibérique, circulations des arts et des métissages« . La trajectoire des migrations, le dire des frontières sont autant de récits mêlant fiction et réel, par ces croisements, la chercheuse Elara Bertho a parlé de ces politiques de la fiction. Avançant encore dans ces articulations, l’ethnologue et artiste Sylvie Marchand a évoqué les rencontres artistiques qu’elle permet avec Gigacircus et avec les demandeurs d’asiles : hospitalité en actions artistiques. Enfin, le corps entre en jeu dans la création entre le chorégraphe Thierno Ndiaye et la doctorante en anthropologie Marie Lasserre avec la présentation conférence jouée Travers et traversées de frontières.

Dans le cadre du cycle de conférences Migrations internationales et lutte contre les discriminations, en partenariat avec l’Espace Mendès France et le laboratoire Migrinter – Unité mixte de recherche du CNRS et de l’université de Poitiers. Direction scientifique pour Migrinter : Brenda le Bigot et Jordan Pinel, et Héloïse Morel pour l’Espace Mendès France.

Modalités d’accès :
Tous publics.
Sur réservation.
Affiche_2022_03_03_MigrationsArts_Hospitalite

jmm – #6

L’équipe de la revue Jeunes et Mineurs en Mobilité (JMM) a le plaisir de vous annoncer la publication en ligne du n° 6 de la revue intitulé « Les espaces d’apprentissage et de formation des jeunesses en migration » et coordonné par deux doctorant.e.s du laboratoire Migrinter : Lydie Déaux et Benjamin Naintré. 
Les six articles que compte ce dossier invitent à requestionner nos conceptions de la formation et de l’apprentissage à l’aune de la multiplicité et de l’ambivalence des situations personnelles, familiales et administratives qui caractérisent les jeunesses migrantes. Si l’école en est le lieu clé, nous proposons néanmoins de déplacer notre regard sur les espaces « hors-cadre » et de considérer comment l’institution scolaire est amenée, parfois malgré elle, à interagir avec d’autres espaces, temps et instances de socialisation privilégiés par les jeunes et leur entourage, ce qui n’est pas sans effet sur leurs parcours et leurs aspirations. 
Vous pouvez dès à présent et sans modération aller visiter le site de l’OMM (l’Observatoire de la Migration des Mineurs) pour accéder aux différentes parties du numéro : https://o-m-m.org/index.php/2021/12/06/jmm-no-6/
Il est aussi possible de le télécharger dans sa totalité via ce lien (format pdf) : http://o-m-m.org/wp-content/uploads/2021/12/JMM6-vdef-1.pdf
A diffuser, plus que jamais, dans vos réseaux !
 
Lydie Déaux et Benjamin Naintré pour la revue Jeunes et Mineurs en Mobilité (JMM)

Arts et Migrations #2 Migrations en littérature : politiques de la fiction

La séance #2 du séminaire « Arts et Migrations » du Jeudi 2 décembre 2021, s’intitule « Migrations en littérature : politiques de la fiction ».

La deuxième séance du cycle de conférences « Arts et Migrations » coorganisé par Migrinter et l’Espace Mendes France, à Poitiers, a eu lieu à l’Espace Mendes France, salle confluence.

Nous écouterons « Dire les politiques de la fiction en littérature », par Elara Bertho, docteure en littérature, chargée de recherche au CNRS (Les Afriques dans le Monde, CNRS / Université de Bordeaux).

À partir d’un choix de textes récents qui racontent la « traversée », Elara Bertho montrera les choix politiques qui président à la représentation de la migration en littérature. Mohamed Mbougar Sarr (nouveau Goncourt pour son dernier ouvrage), Armand Gauz, Sylvie Kandé, Hakim Bah : quatre voix nouvelles qui explorent les différents genres (théâtre, poésie, roman) pour entendre l’expérience de la migration. Cette conférence s’articule au dossier paru dans Multitudes (76/2019) consacré aux migrations en littérature.

Merci de vous inscrire (réservation gratuite) à l’évènement via cette page

Brenda Le Bigot (Migrinter), Jordan Pinel (Migrinter), Héloïse Morel (Espace Mendes France)

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Affiche de la conférence « Dire les migrations en littérature : politiques de la fiction »

Les représentations des migrations #6 Sauver des vies en méditerranée

La séance #6 du séminaire « Les représentations des migrations » du Jeudi 7 Octobre 2021, s’intitule « Sauver des vies en Méditerranée ».

  • la 6ème séance du séminaire Les représentations des migrations de 14 h 00 à 17h 00 avec Arnaud Banos (géographe, directeur de Recherche CNRS), Antoine Laurent (Marin sauveteur) et Maud Veith (photographe)
  • puis à partir de 18 h 00 à 20 h 00 à la maison des étudiants (MDE), visite de l’exposition Ils arrivent pieds nus par la mer de Maud Veith
Affiche de l'exposition du 7 octobre 2021 - Ils arrivent nus par la mer.
Affiche de l’exposition
Présentation d’Antoine Laurent
Présentation de Maud Veith
Maud Veith
Présentation de Arnaud Banos
Arnaud Banos
Antoine Laurent
Antoine Laurent

RENCONTRE AUTOUR DE GILDAS SIMON

La création du champs d’étude des migrations internationales

Poitiers, MSHS – salle des conférences

28 septembre 2021, 9h – 17h30

La journée sera retransmise en direct sur la WEB-TV de l’université de Poitiers.

Cette journée dédiée à Gildas Simon, fondateur de Migrinter, a comme objectif d’opérer un retour sur sa contribution et son parcours scientifique. Ses travaux ont déterminé le positionnement scientifique original de notre laboratoire et la place singulière qu’il occupe dans le panorama français et international des études migratoires. Depuis sa création en 1985, Migrinter a réalisé une ouverture disciplinaire de la géographie vers l’histoire, le droit, la sociologie, l’anthropologie et la démographie. Gildas Simon a eu un rôle fondamental dans le développement de cette perspective et dans l’articulation entre les activités de recherche, de formation, d’édition et de documentation. Il a été à l’origine de la mise en place d’un enseignement spécifique sur les migrations internationales avec la création d’un diplôme d’études approfondies – DEA – à partir de 1991  ; d’une activité éditoriale scientifique, création de la Revue Européenne des Migrations Internationales – REMI – en 1985, et du développement dès 1985 d’un important centre de ressources documentaires sur le thème.

Lors de cette rencontre, il s’agira d’interroger la contribution de Gildas Simon à la création du champ des études migratoires en France et de son autonomisation, en s’appuyant sur quatre principes à la fois théoriques et méthodologiques : l’articulation des différentes échelles d’analyse (du quartier à l’échelle mondiale) ; l’adoption d’un « regard depuis le Sud » pour étudier les faits migratoires ; une recherche prenant en compte l’ensemble de l’espace migratoire (pays d’installation et pays d’origine ainsi que les autres pôles d’installation) ; le développement d’une approche pluridisciplinaire. Cette posture s’est développée dès la fin des années 1980 et se base sur l’adoption d’un regard spatialisé. Mais, dès la création du laboratoire Migrinter, Gildas Simon et ses collègues ont eu le souci d’inviter à Migrinter des chercheur·e·s venant d’autres disciplines que la géographie tout en développant des coopérations avec des chercheur·e·s originaires des pays étudiés. Cette orientation a permis le déploiement de recherches sur les migrations autour de thèmes novateurs (le rôle joué par les émigré·e·s dans l’urbanisation et le commerce ethnique en France ; les relations avec les pays d’origine et la participation des migrant·e·s aux projets de développement) ainsi que des concepts tels que ceux de champ migratoire ou de circulation. L’héritage de Gildas Simon a été poursuivi et l’équipe a consolidé ses paradigmes de recherche articulés autour de quatre principes : la centralité de l’action du· migrant ; la conceptualisation du champ migratoire comme étant organisé autour des routes et des parcours migratoires ; l’articulation des dimensions spatiales et temporelles ; le dépassement d’une approche dichotomique et stato-centré.

Nous pensons que tracer l’histoire de notre laboratoire à travers la figure de Gildas Simon apporte un éclairage intéressant sur la manière dont s’est réalisée progressivement l’institutionnalisation des études migratoires en France. Réunir des chercheur·e·s qui ont participé à cet «  essai d’épistémologie collective  » expérimenté à Migrinter et les faire dialoguer, à travers une perspective interdisciplinaire, avec d’autres chercheur·e·s ayant contribué eux·elles aussi au développement des études migratoires permet un retour réflexif sur la manière dont les épistémologies et les méthodologies des études migratoires contribuent au dialogue tant scientifique que politique sur la thématique.

Adelina Miranda, Emmanuel Ma Mung, Gilles Dubus

L’Atelier des Savoirs – 2017-2018 – Migrations et discriminations

Cycle 2017-2018 « Migrations et discriminations »

Ce cycle de conférences est organisé en partenariat entre le laboratoire Migrinter (CNRS / Université de Poitiers) et l’Espace Mendès France, sous la direction scientifique d’Adelina Miranda (anthropologue, PR-Université de Poitiers, Migrinter) et Anouche Kunth (historienne, CR-CNRS, Migrinter).

Il propose d’interroger, dans une perspective pluridisciplinaire, le lien existant entre migration et discrimination. De nombreuses analyses démontrent que les discriminations vécues par les migrants ne se réduisent pas à la sphère du travail et qu’elles recouvrent un caractère systémique dans la société. Mais comment définir ces discriminations ? Quelles en sont les dynamiques sociales ?  Comment le genre, la religion ou encore la perception commune et fantasmée que l’on se fait des « races » interviennent-ils dans la construction du phénomène ? Qui sont, en somme, les groupes les plus frappés ? Quels en sont les effets sur les individus et leurs trajectoires sociales (résidentielles, professionnelles, etc.), mais aussi sur leur psychisme ? Que peut le droit face aux pratiques discriminantes ?  Les enquêtes menées par des chercheurs sur des terrains variés permettront de répondre à ces questions et d’approfondir notre connaissance de cet état de fait persistant.

 

L’Atelier du Savoir – 11 octobre 2018 – Femmes en mouvement. De nouvelles pistes pour repenser les migrations

CYCLE 2018-2019 de l’Atelier du savoir
Migrinter – Espace Mendès France

Femmes, migrations, engagements

 

11 octobre 2018, 18h30 – Salle Confluence.

Femmes en mouvement. De nouvelles pistes pour repenser les migrations

par Camille Schmoll, maîtresse de conférences en géographie à l’université Paris Diderot, membre junior de l’Institut universitaire de France et membre de l’UMR Géographie-cités.

Affiche de la conférence

Présentation de la conférence :
Depuis peu, la recherche a pris conscience de l’importance des femmes dans les flux migratoires, tordant ainsi le cou à l’idée largement répandue d’une féminisation récente des migrations. Cette conférence part de l’expérience des femmes migrantes pour questionner les causes de leur départ, leurs trajectoires migratoires, ainsi que les transformations sociales qu’elles provoquent. La prise en compte du point de vue et de l’expérience des femmes permet de mieux comprendre l’expérience migratoire dans sa totalité et sa complexité, au sens où elle déplace, questionne le regard masculin et le subvertit en mettant en lumière d’autres lieux, d’autres processus et d’autres dynamiques de pouvoir liés à la migration. Partir des femmes c’est aussi défendre une perspective qui nous éloigne de certains discours victimisants sur la migration féminine, mais c’est tout également refuser une vision linéaire de la migration comme nécessairement émancipatrice.

L’Atelier du savoir – 6 décembre 2018 – Déplacement forcé des femmes Indiennes au Guatemala

CYCLE 2018-2019 de l’Atelier du savoir
Migrinter – Espace Mendès France
Femmes, migrations, engagements

 

6 décembre 2018, 18h30 – Salle Confluence.

Déplacement forcé des femmes Indiennes au Guatemala

par Jules Falquet, maîtresse de conférences HDR en sociologie, CEDREF-LCSP, à l’université Paris Diderot.

Affiche de la conférence

Présentation de la conférence :

Le renouveau de l’extractivisme (minier, énergétique ou encore agricole) sur tout le continent latino-américain depuis 2004 a généralement lieu sans l’accord des populations locales concernées. Celles-ci sont souvent forcées à quitter les lieux, soit du fait des conséquences environnementales particulièrement négatives, soit parce que devant leur opposition, les entreprises transnationales exercent contre elles d’importantes violences — les femmes faisant généralement l’objet de violences spécifiques, notamment sexuelles. Le cas du Guatemala illustre ces dynamiques, en montrant comment les logiques néolibérales actuelles possèdent des racines profondes qui plongent dans l’histoire coloniale et comment les femmes et les féministes, Indiennes tout particulièrement, premières affectées, se trouvent au coeur des résistances.

L’Atelier du savoir – 10 janvier 2019 – Exclure par les droits des femmes. Le « voile », le « mariage forcé » et la « traite des femmes » en France

CYCLE 2018-2019 de l’Atelier du savoir
Migrinter – Espace Mendès France
Femmes, migrations, engagements

10 janvier 2019, 18h30 – Salle Confluence.

Exclure par les droits des femmes. Le « voile », le « mariage forcé » et la « traite des femmes » en France

par Nasima Moujoud, maîtresse de conférences en anthropologie à l’université Grenoble-Alpes.

Affiche de la conférence

Présentation de la conférence :

Les discours et les politiques qui ciblent essentiellement les « femmes de l’immigration » (migrantes, étrangères, Françaises naturalisées ou nées en France) ne cessent de se multiplier depuis le début des années 2000 en France. Les études consacrées à ce contexte accordent généralement peu d’importance aux liens entre les différentes catégories et les diverses orientations (idéologiques, législatives, etc.) qui se focalisent sur les femmes de l’immigration. Pourtant, ces orientations ont été menées simultanément dans les années 2000, particulièrement celles qui souhaitaient interdire le « voile », le « mariage forcé » et la « traite des femmes » à des fins d’exploitation sexuelle. Il s’agit de se référer à des figures de « victimes » (jeunes femmes vulnérables) qu’il convient de défendre contre des hommes et contre elles-mêmes. Ces « victimes » sont majoritairement originaires de sociétés ex-colonisées. La complexité inhérente aux orientations qui les désignent nous invite à se pencher sur ce qu’elles impliquent en termes d’exclusion et de récupération politique et institutionnelle du féminisme.

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