Migration et cycle de vie – 7 novembre 2019 – Des grands-parents italiens à Paris ?

Cycle de Conférences 2019-2020

Migrinter – Espace Mendès-France

Migration et cycle de vie

Jeudi 7 novembre 2019, 18h30 – 20h, Salle Confluence

Des grands-parents italiens à Paris ?

Par Thomas Pfirsch, maître de conférences en géographie, université Polytechnique des Hauts-de-France (Valenciennes), chercheur associé au laboratoire Géographie-cités – CNRS.

Thomas Pfirsch est spécialiste de géographie urbaine et sociale, en particulier des villes italiennes et d’Europe du Sud. Ses travaux portent plus précisément sur les mobilités et les pratiques spatiales des classes supérieures, ainsi que sur les dynamiques familiales dans l’espace urbain.

Migration et cycle de vie – 10 octobre 2019 – Parcours des étudiants en mobilité en France

Cycle de Conférences 2019-2020

Migrinter – Espace Mendès-France

Migration et cycle de vie

 

Jeudi 10 octobre 2019, 18h30 – 20h, Salle Confluence

Parcours des étudiants en mobilité en France

Par Lama Kabbanji, démographe et chargée de recherche à l’institut de recherche pour le développement (IRD), Centre population et développement (Ceped), université Paris Descartes.

Lama Kabbanji travaille sur le comportement des migrants, les dimensions sociales, économiques ainsi que les politiques migratoires. Elle a étudié plus spécifiquement les mobilités académiques et la restructuration des champs nationaux de recherche et d’enseignement supérieur.

Présentation de la conférence :

La mobilité pour études n’est pas un phénomène nouveau. Cette forme de migration est toutefois devenue centrale dans l’agenda de plusieurs pays, comme le démontre le récent cas de la France avec l’annonce controversée de la stratégie « Bienvenue en France ». Cette présentation vise à présenter premièrement les caractéristiques récentes des mobilités étudiantes internationales. Elle vise ensuite à dresser un portrait des étudiants internationaux en France en examinant en particulier comment les parcours se construisent en fonction de variables clés comme la classe sociale, le pays d’origine ou la discipline d’études en plus d’interroger les raisons qui les poussent à poursuivre leurs études en France plutôt que dans un autre pays.

Migration et cycle de vie – Cycle de conférences 2019-2021 des Ateliers du Savoir

Ateliers du Savoir 2019-2020

Cycle de conférences 2019-2021 Espace Mendès France, Poitiers

De nombreuses étapes des parcours de vie peuvent s’accompagner De nombreuses étapes des parcours de vie peuvent s’accompagner par des changements de lieu d’ancrage : quitter le foyer familial, partir faire des études, trouver un emploi, fonder une famille, prendre sa retraite. Envisagées souvent à l’échelle nationale, ces migrations liées à des moments de vie spécifiques composent largement les migrations internationales qui font la mondialisation d’aujourd’hui. Des profils comme les mineurs non-accompagnés, les étudiants étrangers ou encore les retraités internationaux sont devenus des figures importantes des études migratoires. Et l’âge, relié au parcours de vie des migrants, a toujours été un facteur primordial de ce champ de recherche.

Ce cycle de conférences évoque le fait d’être migrant à des moments de vie ou toute la vie.

En raison de la situation sanitaire, plusieurs séances ont été reprogrammées en 2021 en visioconférence.

Les représentations des migrations #4 Ateliers de cartographie expérimentale

La séance #4 du séminaire « Les représentations des migrations » du lundi 3 au mercredi 5 février 2020, s’intitule « Ateliers de cartographie expérimentale ».

Le séminaire dédié aux « Représentations des migrations » que le laboratoire a mis en place depuis l’année 2019, ouvre un espace de réflexion sur la thématique des représentations associées aux migrations internationales. La première séance du 4 avril 2019 a inauguré́ ce séminaire en abordant « Les enjeux de la cartographie ». Les interventions croisées de Nicolas Lambert et Françoise Bahoken ainsi que les échanges avec la salle, ont montré́ toute l’importance des choix techniques opérés par les cartographes.

Pour cette 4ème séance du séminaire est organisé un Atelier de cartographie expérimentale (uniquement sur inscription). Depuis deux ans, les Ateliers de cartographie expérimentale (ACE) proposent des temps de création cartographique et d’expérimentation. Ces rencontres cartographiques sont animées par un trio de cartographes composé de Florence Troin (CITERES, CNRS & Univ. Tours), Anne-Christine Bronner (SAGE, CNRS & Univ. Strasbourg) et Philippe Rekacewicz (visionscarto & Univ. Helsinki).

À cette occasion, sera organisée une conférence inaugurale ouverte à tou.te.s intitulée « Écrire le Monde/Mapping the World » consacrée aux travaux de l’artiste plasticienne Patricia Loué (http://patricialoue.fr) dont les productions portent sur les territoires. Philippe Rekacewicz (https://visionscarto.net/_philippe-rekacewicz_) interviendra également pour instaurer un dialogue entre art et cartographie.

Elle se tiendra le 3 février 2020 en Salle des conférences (MSHS de Poitiers) et débutera à 15h15.

Programme de l'atelier

Les représentations des migrations #2 La photographie en question

La séance #2 du séminaire « Les représentations des migrations » du mercredi 19 juin 2019, s’intitule « La photographie en question ».

Ancrées dans les démarches de terrain, les recherches sur les migrations mobilisent largement la photographie. Lié aux méthodes d’observation, l’outil photographique s’avère également un puissant vecteur de représentation des migrations. L’appareil photo se révèle bien souvent comme instrument du regard, premier capteur d’appréhension de la réalité à saisir (Calbérac, 2010). Ensuite, les photographies réalisées « sortent » du terrain pour alimenter les analyses et productions scientifiques. Mais malgré son omniprésence, cet outil suscite assez peu de commentaires de la part les chercheurs. Comme l’indique S. Conord « Le contexte de la prise de vue, les choix du cadrage photographique et de l’angle de vue, la méthode de recueil des données visuelles, le rôle de la prise de vue dans la relation vécue entre l’observateur et son terrain sont rarement interrogés, commentés. » (2007, p. 11). Quels choix déterminent la pratique photographique sur le terrain ? Quels sont les différentes places que peuvent prendre les photographies dans une démarche d’enquête, de l’illustration à la production de données ? Comment s’articulent le positionnement du photographe avec l’éthique de terrain ? Enfin, comme l’avènement du numérique a-t-il pu modifier les liens entre photographies et études migratoires, aussi bien en terme de prise de vue que de diffusion ? Au-delà de ses liens avec l’enquête de terrain, la photographie peut aussi être un objet d’analyse, en tant qu’ « images sociales » (La Rocca, 2007). Les chercheurs décryptent alors les photographies réalisées par les migrants et diffusées sur les réseaux sociaux, mais aussi les images médiatiques qui participent aux représentations sociales du fait migratoires dans les sociétés d’accueil. Parfois, la photographie est même un support pour le développement de démarche de recherche participative avec les migrants eux-mêmes, qui deviennent eux-mêmes producteurs de représentations des migrations. Enfin, la photographie questionne le statut du photographe et le travail de recherche collective, à l’interface entre science, art et reportage. Comment la connaissance scientifique s’enrichit et/ou s’hybride à travers des approches et des acteurs issues d’autres sphères ? C’est autour de cet ensemble de questionnements et de projets photographiques divers tant géographiquement que thématiquement, que la 2e séance du séminaire « Les représentations des migrations » propose d’échanger avec des chercheurs et des photographes.

PROGRAMME

10h-12h30

• Propos introductif par Brenda LE BIGOT (géographe, Maîtresse de conférences, Univ. de Poitiers, Migrinter)
« La photographie pratiquée par les ‘’migrinteriens’’, aperçu réflexif »

• William BERTHOMIERE (géographe, chercheur CNRS, Laboratoire PASSAGES), Christophe IMBERT (Professeur, Université de Rouen / UMR IDEES) et Céline GAILLE (photographe)
« Épreuves photographiques, épreuves de recherche : comment fixer des ancrages incertains ? »

14h-17h

• Frédéric PIANTONI (géographe, Maître de conférences, Univ. de Reims, Ceped)
« La photographie comme pratique de représentation et corpus de recherche sensible appliquée à l‘étude des situations en migration. »

• Jean-François FORT (photographe, Poitiers)
« Des Rohingyas dans les camps du Bangladesh aux migrants à Poitiers, retour sur deux projets photographiques » (titre provisoire)

Présentation de l’unité de recherche

Migrinter est un laboratoire de recherche spécialisé dans l’étude des migrations internationales. Créé en 1985 par le géographe Gildas Simon, Migrinter contribue à institutionnaliser les études migratoires, tant au niveau national qu’au niveau international. Ses membres (chercheurs, enseignants chercheurs, personnels d’appui et de soutien à la recherche) œuvrent pour une approche comparative et pluridisciplinaire des migrations (géographie, anthropologie, droit, histoire, sciences de l’information et de la communication, sociologie, etc.). Ils portent une attention particulière aux questions éthiques liées à la recherche et ils s’engagent dans la production d’un savoir partagé entre les arènes académiques, les institutions et la société civile. Ils ont un rôle actif dans les débats épistémologique et méthodologique sur la thématique et participent à la création d’un espace de réflexion critique sur les migrations internationales.

Les recherches menées au laboratoire Migrinter s’appuient sur des outils variés comme la cartographie, les statistiques, les sources administratives, les enquêtes ethnographiques, les entretiens biographiques, les corpus juridiques, etc. Les terrains étudiés sont tant européens qu’extra-européens (Cartes 1 et 2) : l’Union européenne et ses bordures (Balkans, Caucase, etc.), l’Afrique du Nord et subsaharienne, le Moyen Orient, l’Amérique latine, etc.. Les approches scientifiques sont multisituées et multiscalaires et confèrent une place fondamentale au vécu du migrant.

Migrinter est impliqué dans la transmission des connaissances, dans le cadre du Master Migrations Internationales, et dans la formation doctorale. Le laboratoire accorde également une grande importance aux activités de publication, de production cartographique, de documentation bibliographique et visuelle, d’information scientifique et technique.

Pour réaliser ces objectifs, Migrinter bénéficie de la continuité et de la compétence d’une équipe constituée depuis près de quarante ans, des relations établies avec d’autres entités et institutions de recherche nationales et internationales, ainsi que du statut de partenaire associé auprès de l’Institut Convergence Migrations, créé en 2018.

Migrinter est une UMR (Unité Mixte de Recherche) relevant de deux tutelles, le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et l’Université de Poitiers. Le laboratoire est hébergé à la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société sur le campus de Poitiers.

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COMME UN LUNDI#1 16/12/2019

SÉMINAIRE DES DOCTORANTS DE MIGRINTER COMME UN LUNDI

Faire sa recherche sur des terrains dits « difficiles » : Retours d’expériences et regard critique

1ère séance le lundi 16 décembre 2019

9h-17h / Salle Mélusine

Organisé par : Lydie Déaux & Benjamin Naintré

Affiche séance#1

Cette première séance s’intitule : «Faire sa recherche sur des terrains dits « difficiles » : Retours d’expériences et regard critique». Elle aura pour invitée Anne-Cécile Caseau (doctorante, LEGS, Université Paris 8).

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