SOUTENANCE DE THÈSE – HÉLÈNE SIMON-LORIÈRE

CONDITIONS DE VIE ET PROJETS MIGRATOIRES

DES RÉFUGIÉS LIBÉRIENS À CONAKRY (GUINÉE) ET ACCRA (GHANA)

Jury composé de :

  • Monique BERTRAND, Directrice de recherche, Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Département Sociétés
  • Mohamed Kamel DORAÏ, Chargé de recherche, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
  • Catherine FOURNET-GUÉRIN, Maître de Conférences Habilitée à Diriger des Recherches,Université de Reims Champagne Ardenne (rapporteur)
  • France GUÉRIN-PACE, Directrice de recherche, Institut National des Études Démographiques(INED)
  • Véronique LASSAILLY-JACOB, Professeur émérite, Université de Poitiers
  • Marc-Antoine PÉROUSE DE MONTCLOS, Professeur, Université Paris 8, Institut Français deGéopolitique (rapporteur)

Résumé : Cette thèse de géographie s’est intéressée à la situation en 2008-2009 des réfugiés libériens dans deux capitales d’Afrique de l’Ouest, Conakry en Guinée et Accra au Ghana. À l’issue du conflit au Libéria, elle pose la question de l’avenir de ces réfugiés urbains dans ces deux pays proches du Libéria où ils avaient trouvé refuge entre 1990 et 2003. Inscrite dans le champ des Forced Migration Studies, elle interroge leurs conditions de vie et leurs projets migratoires : comptaient-ils rentrer au Libéria, rester dans ces pays d’asile ou bien partir pour d’autres destinations ? Leurs expériences de migration forcée sont replacées dans les contextes du conflit libérien et de l’accueil dans ces deux pays, puis présentées par la restitution de leurs parcours d’exil dans les pays de la Mano River. À travers la répartition géographique de ces réfugiés libériens, marquée par l’absence de camp à Conakry et la présence de celui de Buduburam en périphérie d’Accra, et à travers leurs modes de subsistance pour survivre et s’organiser dans chaque capitale, les processus de reterritorialisation sont interrogés. Enfin, la trilogie des « solutions durables » proposée par le HCR – rapatriement volontaire, intégration locale, réinstallation – est revisitée au prisme des tactiques migratoires post-conflit de ces réfugiés.

SOUTENANCE DE THÈSE – VICTOIRE COTTEREAU

Les “invisibles” de l’hôpital: Parcours et projets migratoires des praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) dans la région Poitou-Charentes

Sous la direction d’Emmanuel Ma Mung, directeur de recherche au CNRS, et d’Anne-Cécile Hoyez, chargée de recherche au CNRS

Jury composé de :

  • Sébastien Fleuret, Directeur de recherche CNRS, ESO, Université d’Angers (examinateur)
  • Anne-Cécile Hoyez, Chargée de recherche CNRS, ESO, Université de Rennes 2 (co-directrice)
  • Emmanuel Ma Mung, Directeur de recherche CNRS, MIGRINTER, Université de Poitiers (co-directeur)
  • Jean-Baptiste Meyer, Directeur de recherche IRD, LPED, Université d’Aix-Marseille (rapporteur)
  • Nelly Robin, Chargée de recherche (HDR), IRD, CEPED & MIGRINTER, Université de Poitiers (examinatrice)
  • Alain Vaguet, Maître de conférences (HDR), MTG, Université de Rouen (rapporteur)

La démographie médicale française présente aujourd’hui des disparités territoriales dans la répartition des praticiens de santé. Ces déséquilibres sont en partie liés à des déficits de praticiens dans les hôpitaux de pôles urbains secondaires et à des stratégies d’évitement de certaines zones urbaines défavorisées ou rurales par les nouvelles générations de médecins. C’est dans ce contexte de « pénurie localisée » de médecins diplômés en France que l’État a ouvert ses hôpitaux aux praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE) dans les années 1980. Cette recherche doctorale propose de croiser géographie des migrations internationales et géographie de la santé pour étudier cette catégorie particulière de médecins au sein de la région Poitou-Charentes. Elle interroge notamment la présence, la répartition géographique, les conditions d’exercice de ces médecins ainsi que les parcours et les projets migratoires de ces migrants hautement qualifiés. Cette thèse analyse le contexte dans lequel cette migration a pris place, l’évolution de celui-ci, mais également les ressorts et la manière dont les « invisibles » de l’hôpital font preuve pour pouvoir pleinement intégrer le corps médical français.

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