SOUTENANCE DE THÈSE – MARTINE BROUILLETTE

Le Partenariat pour la mobilité : Regards croisés sur un outil européen de gestion des migrations

Jury composé de :

  • Idial Atak, Associate Professor, Ryerson University (rapporteure)
  • Olivier Clochard, Chargé de recherche CNRS (co-directeur de thèse)
  • Laure Delcour, Directrice de recherche, Fondation Maison des Sciences de l’Homme (rapporteure)
  • Julien Jeandesboz, Professeur, Université libre de Bruxelles
  • Bénédicte Michalon, Chargée de recherche CNRS
  • Hélène Pellerin, Professeure, Université d’Ottawa (co-directrice de thèse)

Résumé :
Par l’entremise de l’étude d’un instrument politique, le Partenariat pour la mobilité, ce travail de thèse a souhaité mettre au jour le rôle de première importance joué par l’Union européenne dans la construction puis la diffusion de sens sur la gestion du phénomène migratoire visant à contrôler les migrations au sein d’espaces localisés aux marges de ses frontières. En nous appuyant sur l’analyse de la mise en œuvre de ces instruments politiques en Géorgie et en République de Moldavie, nous avons également examiné les mécanismes mobilisés par l’UE afin de servir aux transferts institutionnels et cognitifs qui tendent à harmoniser, non seulement les politiques et les pratiques, mais également les matrices normatives et cognitives des acteurs nationaux hors des frontières européennes. En réalisant une comparaison internationale de la mise en œuvre des Partenariats pour la mobilité dans différents contextes d’application, les singularités des réalités propres à chacun ont pu être identifiés, permettant ainsi, à travers l’observation de la trajectoire de cet instrument, de mieux expliquer les motifs conduisant pour certains à une conformation aux objectifs de la coopération européenne, et pour d’autres, à un rejet des préceptes impliqués par cette initiative.

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