SOUTENANCE DE THÈSE – MARINE BERTRAND

La société chilienne face aux migrations « nouvelles » : savoirs de santé et parcours de soin d’Haïtiens à Santiago du Chili

Jury composé de :

  • José María COMELLES ESTEBAN, Professeur, Universitat Rovira i Virgili (co-directeur de la thèse)
  • Elisabeth CUNIN, Directrice de recherche, IRD
  • Françoise DUREAU, Directrice de recherche, IRD
  • Laurence KOTOBI, Maitre de conférence HDR, Université de Bordeaux
  • Véronique PETIT, Professeure, Université Paris Descartes (co-directrice de la thèse)
  • José Oriol ROMANÍ ALFONSO, Professeur, Universitat Rovira i Virgili

Résumé : À la fin des années 2000, les dynamiques migratoires au Chili se sont profondément transformées. Un engouement social autour de l’immigration est apparu progressivement et a porté le sujet au cœur des débats sociaux et politiques. Une des raisons de cet engouement proviendrait de l’altérité radicale attribuée aux nouveaux migrants et plus particulièrement aux migrants noirs. Leur visibilité sociale suscite des débats qui posent la question de la légitimité des migrants à participer et à appartenir à la société chilienne et contribuent à définir la « place » qu’il convient de leur attribuer en son sein. Or, les réponses apportées à ces questions se matérialisent en un traitement social différencié et dans les conditions de vie, dans l’état de santé et les processus de soin. En partant des savoirs de santé et des parcours de soin d’un groupe de migrants récemment arrivé au Chili et marqué par une altérité radicale, des Haïtiens, cette thèse interroge comment au sein de la société chilienne actuelle se construit une « place » pour les migrants et les enjeux que cette construction implique. Cette recherche s’inscrit dans les théories de l’anthropologie médicale critique et repose sur une ethnographie réalisée dans le quartier de Los Nogales à Santiago du Chili.

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