Di Donato Francesca

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    Doctorante en sociologie

    Doctorante en sociologie, dispose d’un financement Région Nouvelle-Aquitaine avec le projet IMHANA ((Im)migrations d’Hier et d’Aujourd’hui en Nouvelle Aquitaine) depuis octobre 2023.

    Axe de recherche de Migrinter

    • Axe 1. Mobilité, ancrage et dynamiques spatiales

    Thèmes de recherche

    • 1 : transnationalisme des familles migrantes
    • 2 : transmission intergénérationnelle de l’histoire migratoire
    • 3 : espace de vie transnational
    • 4 : lieux de famille

    Compétences

    Maîtrise du logiciel Shotcut pour la production vidéo.

    Maîtrise du logiciel Reaper pour la production audio.

    Terrains

    Plateau de Millevaches (Nouvelle-Aquitaine)

    Cursus académique

    Son projet de thèse s’intitule : « Les familles d’Espagne, d’Italie et du Portugal en Nouvelle-Aquitaine au cœur de la construction d’un espace de vie transnational », il est encadré par Adelina Miranda (PR d’Anthropologie, Université de Poitiers/ UMR 7301 MIGRINTER) en co-direction avec Naïk Miret  (PR de Géographie, Université de Poitiers/ UMR 7301 MIGRINTER).

    Ce travail de thèse explore la reconfiguration des liens transnationaux à travers les générations, en se concentrant sur le processus de transmission et de non-transmission intra et intergénérationnels de l’histoire familiale au sein des familles d’origine italienne, espagnole et portugaise, dont la migration au cours du XXe siècle a été motivée par des déterminants historiques, démographiques et socio-économiques similaires entre ces trois pays du sud de l’Europe. Inscrite dans le programme de recherche IMHANA (Immigrations et Mobilités d’Hier et d’Aujourd’hui en Nouvelle-Aquitaine), sa thèse vise à explorer comment les territoires ruraux de la Nouvelle-Aquitaine sont connectés aux lieux de circulation des familles par les expériences de vie des personnes issues de l’immigration. L’intérêt de son travail repose sur la durée des liens transnationaux et les traces de l’expérience migratoire familiale en milieu rural, où les dynamiques migratoires sont moins documentées en comparaison avec les zones urbaines.

    L’étude des processus de transmission et de non-transmission de l’histoire familiale met en lumière les relations de l’individu avec les différents membres de la famille à différentes étapes du cycle de vie, une dimension organisatrice de la biographie individuelle (Balan et Jelin, 1980). Comment certaines étapes du cycle de vie individuelle et familiale peuvent-elles influencer le rapport de l’individu à l’histoire migratoire de la famille ? Dans ce premier axe de la thèse, elle s’intéresse à la manière dont l’identification de l’individu au sein de l’espace familial évolue au fil des étapes de vie. Dans le deuxième axe de recherche, elle souhaite articuler le système spatial et le cycle de vie familial pour enquêter sur les pratiques transnationales qui se trouvent au cœur de cette jonction. Son hypothèse est que la reconstruction d’un espace de vie transnational sur le long terme se fait par les positionnements familiaux des individus à différentes étapes de leur vie. Comment certaines étapes du cycle de vie individuelle et familiale, comme le mariage, peuvent-elles engendrer une circulation susceptible de reconfigurer l’espace transnational de la famille ? Comment les familles (re)composent-elles un espace de vie transnational ? Ce dernier serait caractérisé par la distribution des activités entre les lieux de circulation des individus, appréhendée à travers une approche biographique (Courgeau et Lelièvre, 1990), ainsi que par les influences matérielles et immatérielles laissées par les migrants sur les personnes qui ne vivent pas directement la migration (Levitt et Schiller, 2004).

    Pour répondre à ces questionnements, une démarche qualitative est privilégiée. L’objectif de la doctorante est de mener une recherche multi-située, en réalisant des études de cas entre le Plateau de Millevaches, l’un des terrains ciblés par le programme IMHANA, et les lieux de circulation des membres de la famille.

    Parcours professionnel

    • 1 : Licence de Sociologie, Università degli Studi Milano – Bicocca, 2015 – 2019
    • 2 : Master Migrations Internationales, Université de Poitiers, 2019 – 2021
    • 3 : Chargée de mission « Accompagnement des déplacés d’Ukraine », DDETS de la Vienne, juin 2022 – décembre 2022
    • 4 : Ingénieure d’études, projet Migrations Positives, laboratoire Migrinter (Université de Poitiers), janvier 2022 – mai 2022

    Participations à des programmes de recherche

    • 1 : Membre du programme de recherche IMHANA, (Im)Migrations d’Hier et d’Aujourd’hui en Nouvelle-Aquitaine (2023 – 2026)

    Responsabilités administratives, scientifiques et pédagogiques

    • 1 : Membre du comité d’organisation de la 4ème École d’été « Migrations et mondialisations », co-organisée par l’URMIS, le CEPED et MIGRINTER, 8 – 13 juillet 2024
    • 2 : Membre du comité d’organisation des Journées Thématiques « Humains en société : regards croisés » de l’ED Humains en société, 24 – 25 juin 2024
    • 3 : Membre du comité d’organisation du colloque des « 40 ans de Migrinter », juin 2025
    • Chargée des cours de TD en Sociologie des mondes urbains et ruraux et en Méthodologie du travail universitaire au sein du Département de Sociologie (sous contrat DCACE) à partir de septembre 2024

     

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