L’Atelier du savoir – 8 novembre 2018 – Femmes et religion en migration

CYCLE 2018-2019 de l’Atelier du savoir
Migrinter – Espace Mendès France

Femmes, migrations, engagements

 

8 novembre 2018, 18h30 – Salle Confluence

Femmes et religion en migration

Par Béatrice de Gasquet, maîtresse de conférences en sociologie à Paris Diderot.

Affiche de la conférence

Présentation de la conférence :
Souvent associés à la « tradition », les espaces et réseaux religieux sont souvent des lieux de changement social, notamment en contexte migratoire. Pour les femmes, ce sont à la fois des espaces normatifs, qui peuvent être contraignants, mais aussi des lieux de sociabilité et parfois de relative autonomie, en particulier dans le cas d’organisations religieuses où les migrantes sont majoritaires. Que sait-on sur les manières dont la migration change les rapports entre femmes et hommes dans les organisations religieuses ? Les espaces religieux sont-ils des atouts ou des freins pour les femmes migrantes face à l’expérience du racisme et du sexisme ?

L’Atelier du savoir – 6 décembre 2018 – Déplacement forcé des femmes Indiennes au Guatemala

CYCLE 2018-2019 de l’Atelier du savoir
Migrinter – Espace Mendès France
Femmes, migrations, engagements

 

6 décembre 2018, 18h30 – Salle Confluence.

Déplacement forcé des femmes Indiennes au Guatemala

par Jules Falquet, maîtresse de conférences HDR en sociologie, CEDREF-LCSP, à l’université Paris Diderot.

Affiche de la conférence

Présentation de la conférence :

Le renouveau de l’extractivisme (minier, énergétique ou encore agricole) sur tout le continent latino-américain depuis 2004 a généralement lieu sans l’accord des populations locales concernées. Celles-ci sont souvent forcées à quitter les lieux, soit du fait des conséquences environnementales particulièrement négatives, soit parce que devant leur opposition, les entreprises transnationales exercent contre elles d’importantes violences — les femmes faisant généralement l’objet de violences spécifiques, notamment sexuelles. Le cas du Guatemala illustre ces dynamiques, en montrant comment les logiques néolibérales actuelles possèdent des racines profondes qui plongent dans l’histoire coloniale et comment les femmes et les féministes, Indiennes tout particulièrement, premières affectées, se trouvent au coeur des résistances.

L’Atelier du savoir – 10 janvier 2019 – Exclure par les droits des femmes. Le « voile », le « mariage forcé » et la « traite des femmes » en France

CYCLE 2018-2019 de l’Atelier du savoir
Migrinter – Espace Mendès France
Femmes, migrations, engagements

10 janvier 2019, 18h30 – Salle Confluence.

Exclure par les droits des femmes. Le « voile », le « mariage forcé » et la « traite des femmes » en France

par Nasima Moujoud, maîtresse de conférences en anthropologie à l’université Grenoble-Alpes.

Affiche de la conférence

Présentation de la conférence :

Les discours et les politiques qui ciblent essentiellement les « femmes de l’immigration » (migrantes, étrangères, Françaises naturalisées ou nées en France) ne cessent de se multiplier depuis le début des années 2000 en France. Les études consacrées à ce contexte accordent généralement peu d’importance aux liens entre les différentes catégories et les diverses orientations (idéologiques, législatives, etc.) qui se focalisent sur les femmes de l’immigration. Pourtant, ces orientations ont été menées simultanément dans les années 2000, particulièrement celles qui souhaitaient interdire le « voile », le « mariage forcé » et la « traite des femmes » à des fins d’exploitation sexuelle. Il s’agit de se référer à des figures de « victimes » (jeunes femmes vulnérables) qu’il convient de défendre contre des hommes et contre elles-mêmes. Ces « victimes » sont majoritairement originaires de sociétés ex-colonisées. La complexité inhérente aux orientations qui les désignent nous invite à se pencher sur ce qu’elles impliquent en termes d’exclusion et de récupération politique et institutionnelle du féminisme.

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