L’Atelier du savoir – 6 décembre 2018 – Déplacement forcé des femmes Indiennes au Guatemala

CYCLE 2018-2019 de l’Atelier du savoir
Migrinter – Espace Mendès France
Femmes, migrations, engagements

 

6 décembre 2018, 18h30 – Salle Confluence.

Déplacement forcé des femmes Indiennes au Guatemala

par Jules Falquet, maîtresse de conférences HDR en sociologie, CEDREF-LCSP, à l’université Paris Diderot.

Affiche de la conférence

Présentation de la conférence :

Le renouveau de l’extractivisme (minier, énergétique ou encore agricole) sur tout le continent latino-américain depuis 2004 a généralement lieu sans l’accord des populations locales concernées. Celles-ci sont souvent forcées à quitter les lieux, soit du fait des conséquences environnementales particulièrement négatives, soit parce que devant leur opposition, les entreprises transnationales exercent contre elles d’importantes violences — les femmes faisant généralement l’objet de violences spécifiques, notamment sexuelles. Le cas du Guatemala illustre ces dynamiques, en montrant comment les logiques néolibérales actuelles possèdent des racines profondes qui plongent dans l’histoire coloniale et comment les femmes et les féministes, Indiennes tout particulièrement, premières affectées, se trouvent au coeur des résistances.

L’Atelier du savoir – 10 janvier 2019 – Exclure par les droits des femmes. Le « voile », le « mariage forcé » et la « traite des femmes » en France

CYCLE 2018-2019 de l’Atelier du savoir
Migrinter – Espace Mendès France
Femmes, migrations, engagements

10 janvier 2019, 18h30 – Salle Confluence.

Exclure par les droits des femmes. Le « voile », le « mariage forcé » et la « traite des femmes » en France

par Nasima Moujoud, maîtresse de conférences en anthropologie à l’université Grenoble-Alpes.

Affiche de la conférence

Présentation de la conférence :

Les discours et les politiques qui ciblent essentiellement les « femmes de l’immigration » (migrantes, étrangères, Françaises naturalisées ou nées en France) ne cessent de se multiplier depuis le début des années 2000 en France. Les études consacrées à ce contexte accordent généralement peu d’importance aux liens entre les différentes catégories et les diverses orientations (idéologiques, législatives, etc.) qui se focalisent sur les femmes de l’immigration. Pourtant, ces orientations ont été menées simultanément dans les années 2000, particulièrement celles qui souhaitaient interdire le « voile », le « mariage forcé » et la « traite des femmes » à des fins d’exploitation sexuelle. Il s’agit de se référer à des figures de « victimes » (jeunes femmes vulnérables) qu’il convient de défendre contre des hommes et contre elles-mêmes. Ces « victimes » sont majoritairement originaires de sociétés ex-colonisées. La complexité inhérente aux orientations qui les désignent nous invite à se pencher sur ce qu’elles impliquent en termes d’exclusion et de récupération politique et institutionnelle du féminisme.

L’Atelier du savoir – 7 février 2019 – Croiser les expériences et les réflexions sur les migrations des femmes

CYCLE 2018-2019 de l’Atelier du savoir
Migrinter – Espace Mendès France
Femmes, migrations, engagements

7 février 2019, 14h – 18h, Salle Confluence.

Table ronde : Croiser les expériences et les réflexions sur les migrations des femmes

Affiche de la conférence

La dernière séance des Ateliers du savoir est l’occasion d’échanges entre universitaires et bénévoles et salariés d’associations de soutien aux migrant·es. Nous croiserons les regards et les expériences pour éclaires les migrations des femmes.

En présence de :

Nacira Guénif-Souilamas, professeure en Sciences de l’éducation à l’université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, membre du laboratoire Experice (Paris 8 – Paris 13).

Jane Freedman, professeur de sociologie à l’université Paris 8 Vincennes – Saint Denis.

Associations présentes : Les Ami·es des femmes de la Libération à Poitiers, la Cimade (Poitiers), Claudie Lesselier de Rajfire (Réseau pour l’autonomie des femmes immigrées et réfugiées), Fouzia Hamhami, référente de l’espace femmes citoyennes pour l’Association des travailleurs Maghrébins de France (ATMF) d’Argenteuil, le Toit du Monde (Poitiers).

L’Atelier du savoir – 2018-2019 – Femmes, migrations, engagements

Ateliers du Savoir 2018-2019

CYCLE de CONFÉRENCES 2018-2019 « Ateliers du savoir »

 

Affiche du cycle de conférence

 

Femmes, migrations, engagements

Ce cycle est organisé en partenariat entre le laboratoire Migrinter (CNRS / Université de Poitiers) et l’Espace Mendès France, sous la direction scientifique d’Adelina Miranda, professeure d’anthropologie, codirectrice de Migrinter et de Sarah Przybyl, post-doctorante et géographe à Migrinter.

La thématique choisie pour la programmation 2018-2019 s’intéresse aux études sur les migrations montrant la complexité des situations migratoires des femmes. Elles permettent de comprendre que les articulations des systèmes d’oppression vécus par les migrantes sont plurielles et multilocalisées. Changements et continuités sont constamment en relation dans la structuration des rapports sociaux de sexe et dans les logiques patriarcales qui structurent tant les sociétés de départ que d’arrivée. En effet, les migrantes utilisent la mobilité parfois comme une stratégie individuelle pour dépasser les conditions d’oppression, parfois comme une stratégie pour renégocier les relations entre les genres et les générations. Comment les femmes élaborent-elles leur expérience migratoire à partir de la place qui leur est assignée ?

Quelles articulations agencent-elles entre les contraintes et les opportunités dans la construction de leur devenir ?

Quels sont leurs engagements et leurs revendications ?

Ce cycle de conférences invite à réfléchir sur ces questions en tenant compte que ni l’être femme ni l’être migrante ne sont des conditions essentialistes.

Migration et cycle de vie – 4 février 2021 – L’expatriation familiale au prisme du genre

Cycle de Conférences 2020-2021

Migrinter – Espace Mendès-France

Migration et cycle de vie

4 février 2021, 18h30 – 20h, en visioconférence

L’expatriation familiale au prisme du genre

Par Karine Duplan, collaboratrice scientifique en géographie et études du genre, Université de Genève, chercheuse associée à Sorbonne Université, laboratoire Espace Nature et Cultures (ENeC) et au Luxembourg institute of socioeconomic research (LISER).

Karine Duplan travaille, en géographie politique et culturelle sur les expériences vécues de la mobilité et de la migration, les circulations des élites transnationales ; en études genre sur la performativité des constructions spatiales des masculinités et féminités, les théories et méthodologies féministes queer et postcoloniales et en épistémologie des sciences sociales sur la production de savoirs situés, l’éthique et la réflexivité dans la recherche.

Présentation de la conférence :

L’expatriation peut être définie comme une forme de migration privilégiée en lien avec un choix de mode de vie. Cette mobilité transnationale intervient souvent dans une phase ascendante de la carrière professionnelle en lien avec la phase intermédiaire du cycle de vie, impliquant le plus souvent une reconfiguration de la vie des autres membres de la famille. Or, de par son caractère genré, l’expatriation tend à renforcer la division traditionnelle des rôles familiaux, favorisant ainsi des formes spécifiques de féminité.

Cette conférence s’intéresse aux ressorts et mécanismes de l’expatriation du point de vue de femmes en situation de mobilité transnationale au Luxembourg, ainsi que le rôle joué par ces actrices majeures de la migration dans la production de sphères privilégiées.

A savoir :

Visioconférence gratuite sur inscription à cette adresse :

https://emf.fr/ec3_event/lexpatriation-familiale-au-prisme-du-genre/

 

Migration et cycle de vie – 7 janvier 2021 – Les Chibanis : une amnésie française

Cycle de Conférences 2020-2021

Migrinter – Espace Mendès-France

Migration et cycle de vie

le jeudi 7 janvier 2021 en visioconférence

 

Les Chibanis : une amnésie française

Affiche de la conférence

Par Corinne Berhili, juriste au sein de l’Espace Migrants âgés Hom’âge à Bordeaux.

 

Présentation de la conférence :

Durant la Seconde Guerre mondiale, la France a eu recours aux forces humaines des colonies qui ont été un « vivier » pour défendre son drapeau et sa liberté et après participer activement à sa reconstruction durant les Trente Glorieuses.

Aujourd’hui, la France les a oubliées. Contre toute attente, ces personnes âgées immigrées (appelées en arabe Chibanis) ont fait le choix (volontaire ou forcé) de rester en France. Installées en France depuis plusieurs décennies, elles rencontrent de grandes difficultés pour maintenir leurs droits sociaux (retraite, Caisse d’allocation familiale). Elles sont confrontées aux contrôles à répétition des organismes sociaux qui s’apparentent parfois à de l’acharnement. La dématérialisation totale des procédures administratives prévues pour 2022 va inéluctablement aggraver leur situation. Cette conférence aborde ces questions, l’histoire de ces personnes, leur situation juridique, les droits sociaux. Il s’agit de confronter ces éléments à l’expérience de terrain en évoquant plusieurs situations qui montrent la complexité des pratiques administratives qui sont vécues comme de véritables violences et humiliations par ces personnes âgées. Cette situation entrave leurs conditions de retour définitif dans leur pays natal pour terminer leur vie.

A savoir :

Visioconférence gratuite sur inscription à cette adresse :

Les Chibanis : une amnésie française

 

Migration et cycle de vie – 3 décembre 2020 – Migrations et pandémies

Cycle de Conférences 2020-2021

Migrinter – Espace Mendès-France

Migration et cycle de vie

Jeudi 3 décembre2020, 18h – 20h en visioconférence

Le cycle Migrations internationales et lutte contre les discriminations organise une séance d’actualité sous forme de table ronde en visio conférence intitulée :

Migrations et pandémies

En présence de :

Guillaume Marsallon, délégué national de la Cimade en région Centre- Ouest ;

Nelly Robin, géographe, Directrice de Recherche au CEPED (IRD-Université de Paris), hébergée à MIGRINTER (CNRS-Université de Poitiers) ;

Véronique Petit, démographe, Professeure des Universités (Ceped-Université de Paris).

 

A savoir :

Visioconférence gratuite sur inscription à cette adresse :

Migrations et pandémies

Migration et cycle de vie – 6 février 2020 – La parole des jeunes migrants : Atelier et table ronde

Cycle de Conférences 2019-2020

Migrinter – Espace Mendès-France

Migration et cycle de vie

6 février 2020, 11h – 18h, , Salle Confluence,
En lien avec le Lieu multiple de l’Espace Mendès France.

La parole des jeunes migrants : Atelier et table ronde

Ateliers immersifs, Cosmophonies

Par Cyril Hernandez, Compagnie LaTruc.
2 créneaux possibles : 11h – 12h30 et 14h – 15h30. Places limitées, inscription obligatoire sur le site emf.fr

Table ronde : La parole des jeunes migrants

Avec Laure Bonnet, metteuse en scène et comédienne ; Yasmina Brunet, coordinatrice culturelle de Ressources et réseau pour les mineurs isolés étrangers en Vienne (Rémiv, Maison des 3 quartiers) ; Cyril Hernandez, compositeur, musicien et directeur artistique de la compagnie LaTruc et Françoise Hickel, sociolinguiste, éducatrice et formatrice à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à la retraite.

Présentation de la journée :

Au-delà des témoignages de la traversée, les jeunes transportent avec eux des univers sociaux et culturels qu’ils transmettent notamment par les langues et variétés de langues dont ils sont porteurs ou qu’ils mobilisent. Que ce soit par des mises en mot avec des artistes, par la musique, par le rythme, par la lecture performée ou dans le cadre d’un projet de recherche en sociolinguistique, il s’agit de dépasser le préjugé d’une langue unique, étrangère mais de prendre l’ampleur de la multitude de langues qui sont celles de ces jeunes. Dans quel cadre leur parole prend-elle place ? À qui s’adresse-t-elle et comment selon les contextes ? Donner à penser cette parole des jeunes migrants au-delà des récits de témoignages mais dans la réalité de leurs conditions de production (dans les familles d’accueil, auprès des institutions, à l’école, avec d’autres jeunes…).

Migrations et cycle de vie – 9 janvier 2020 – Les Chibanis : une amnésie française

Cycle de Conférences 2019-2020

Migrinter – Espace Mendès-France

Migration et cycle de vie

9 janvier 2020, 18h 30 – 20h, Salle Confluence

Les Chibanis : une amnésie française

Par Corinne Berhili, juriste au sein de l’Espace Migrants âgés Hom’âge à Bordeaux.

Présentation de la conférence :

Durant la Seconde Guerre mondiale, la France a eu recours aux forces humaines des colonies qui ont été un « vivier » pour défendre son drapeau et sa liberté et après participer activement à sa reconstruction durant les Trente Glorieuses.

Aujourd’hui, la France les a oubliées. Contre toute attente, ces personnes âgées immigrées (appelées en arabe Chibanis) ont fait le choix (volontaire ou forcé) de rester en France. Installées en France depuis plusieurs décennies, elles rencontrent de grandes difficultés pour maintenir leurs droits sociaux (retraite, Caisse d’allocation familiale). Elles sont confrontées aux contrôles à répétition des organismes sociaux qui s’apparentent parfois à de l’acharnement. La dématérialisation totale des procédures administratives prévues pour 2022 va inéluctablement aggraver leur situation. Cette conférence aborde ces questions, l’histoire de ces personnes, leur situation juridique, les droits sociaux. Il s’agit de confronter ces éléments à l’expérience de terrain en évoquant plusieurs situations qui montrent la complexité des pratiques administratives qui sont vécues comme de véritables violences et humiliations par ces personnes âgées. Cette situation entrave leurs conditions de retour définitif dans leur pays natal pour terminer leur vie.

Migration et cycle de vie – 5 décembre 2019 – L’expatriation familiale au prisme du genre

Conférence annulée

Cycle de Conférences 2019-2020

Migrinter – Espace Mendès-France

Migration et cycle de vie

5 décembre 2019, 18h 30 – 20h, , Salle Confluence

L’expatriation familiale au prisme du genre

Par Karine Duplan, collaboratrice scientifique en géographie et études du genre, université de Genève, chercheuse associée à Sorbonne université, laboratoire Espace, nature et cultures (ENeC) et au Luxembourg institute of socioeconomic research (LISER).

Karine Duplan travaille, en géographie politique et culturelle sur les expériences vécues de la mobilité et de la migration, les circulations des élites transnationales ; en études genre sur la performativité des constructions spatiales des masculinités et féminités, les théories et méthodologies féministes queer et postcoloniales et en épistémologie des sciences sociales sur la production de savoirs situés, l’éthique et la réflexivité dans la recherche.

Présentation de la conférence :

L’expatriation peut être définie comme une forme de migration privilégiée en lien avec un choix de mode de vie. Cette mobilité transnationale intervient souvent dans une phase ascendante de la carrière professionnelle en lien avec la phase intermédiaire du cycle de vie, impliquant le plus souvent une reconfiguration de la vie des autres membres de la famille. Or, de par son caractère genré, l’expatriation tend à renforcer la division traditionnelle des rôles familiaux, favorisant ainsi des formes spécifiques de féminité.

Cette conférence s’intéresse aux ressorts et mécanismes de l’expatriation du point de vue de femmes en situation de mobilité transnationale au Luxembourg, ainsi que le rôle joué par ces actrices majeures de la migration dans la production de sphères privilégiées.

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